Selon les données de l’étude NETendances 2010 du CEFRIO, les internautes québécois âgés de 65 ans et plus ne formeraient pas le groupe d’adeptes le moins actif en divertissement en ligne.
Dans le volet de l’étude NETendances 2010 du CEFRIO qui est consacré au divertissement en ligne, n’arrive pas une fois au dernier rang dans les classements des groupes d’âge en fonction de leurs proportions d’adeptes.
Ce constat est intéressante lorsque l’on considère que le groupe formé par les personnes âgées de 65 ans et plus a souvent été qualifié de retardataire dans l’adoption des technologies de l’information. En fait, c’est le groupe des personnes âgées de 55 à 64 ans qui aurait les proportions d’adeptes les moins élevées dans toutes les catégories de l’étude du CEFRIO.
« Dans l’étude Génération A, dont nous publierons bientôt les résultats, nous observons un phénomène très intéressant où les personnes à la retraite sont pas mal actives en matière de divertissement en ligne. Les hypothèses que nous posons sont que le facteur temps est très important et que ces activités ont un risque perçu qui est très faible », indique Najoua Kooli, directrice de projet au CEFRIO.
« Tout de suite après le courriel, les personnes de ce groupe d’âge privilégient le jeu sur Internet. Une autre hypothèse serait que ce divertissement constitueraient un moyen de communication avec les enfants et les petits-enfants », ajoute Mme Kooli.
L’enquête NETendances 2010 du CEFRIO a été financée par l’organisme gouvernemental Services Québec, par l’entreprise de télécommunications Telus et par l’institution financière Mouvement des caisses Desjardins.
Jean-François Ferland est rédacteur en chef adjoint au magazine Direction informatique.