La mobilité en entreprise est en forte croissance et Motorola compte lancer d’ici la fin de l’année une tablette qui sera assez solide pour résister à la dure vie au travail.
Si la Xoom, lancée à la mi-avril, est la tablette grand public de Motorola, l’entreprise compte miser sur un autre appareil pour charmer le marché affaires.
La tablette résistera aux chocs, sera notamment munie d’un lecteur de codes à barres, d’un système de localisation (GPS), de connexions Wi-Fi, Bluetooth et cellulaire et fonctionnera sous Android.
« Les batteries de la tablette seront interchangeables, ce qui permettra une utilisation sur une plus longue période que si les batteries étaient uniquement rechargeables », explique Martin Duguay, directeur de comptes chez Motorola, à l’occasion du Colloque sur les TI, événement organisé par la section Mauricie-Centre-du-Québec du Réseau Action TI et qui a eu lieu le 23 mars à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Ce dernier précise que depuis une décennie, de nombreuses entreprises ont capitalisé sur l’utilisation de terminaux mobiles, telles les entreprises de courrier, les grossistes et les grands détaillants.
« Au fil des ans, on a constaté un accroissement de la demande qui a stimulé le développement d’applications. L’objectif étant de lier l’information obtenue sur les terminaux mobiles aux systèmes centraux de gestion des entreprises », dit-il.
M. Duguay soutient que de plus en plus d’entreprises et d’organisations gouvernementales se dotent actuellement de politiques afin d’encadrer la mobilité. Les coûts d’implantation ne constituent pas un problème, à son avis : « Oui, l’adoption de la mobilité entraîne des coûts pour les entreprises. Toutefois, ne pas adopter la mobilité peut également avoir un coût. Ce manque à gagner doit être évalué au cas par cas; pour certaines entreprises, il sera minime alors que pour d’autres, il sera très important », croit-il.
Les organisations qui adoptent la mobilité doivent viser des objectifs clés, tels que l’amélioration de la productivité ou de la précision des inventaires, l’atteinte d’éléments de conformité, l’adoption de la traçabilité ou une hausse de la sécurité des employés.
Tendances vers l’indépendance des applications
Martin Duguay soutient que la tendance actuellement au niveau de la mobilité est de concevoir des applications qui fonctionnement indépendamment des systèmes d’exploitation des appareils sur lesquels elles sont utilisées.
« Au cours des prochaines années, nous allons assister à la mobilisation d’applications qui ne le sont pas en ce moment », dit-il, ce qui rendra les entreprises qui prendront le virage de la mobilité plus compétitives.