L’objectif serait notamment de vérifier si cette technique peut faciliter le refroidissement des centres de données.
Selon IT World Canada, les chercheurs qui travaillent sur le projet expérimental Natick pour le fournisseur technologique Microsoft anticiperaient des avantages liés à la fiabilité, à la disponibilité, à la précision et à la vitesse des centres de données, ainsi qu’à leur protection contre des « menaces » de sécurité.
« Le problème de l’énergie et du refroidissement a toujours été un défi pour un centre de données, surtout quand on considère la quantité de chaleur que le serveur moyen peut générer », précise IT World, qui ajoute qu’une expérience a été réalisée dans l’océan Pacifique du mois d’août au mois de novembre 2015.
La croissance de l’utilisation des appareils mobiles et de technologies liées à l’Internet des objets contribuerait aussi à une hausse du volume de données et à la recherche de plus d’endroits pour les contenir. De plus, un critère de proximité entre les centres de données et les populations côtières (200 kilomètres et moins de côtes) serait aussi considéré.
Cependant, des questions et préoccupations relatives aux potentiels effets d’une telle pratique à grande échelle sur l’environnement et les écosystèmes devraient encore être entendues et répondues, de même que des questions sur le caractère public ou privé de la propriété de la mer et sur ce qu’on y permet.
Lors du gala des Octas 2015, le récipiendaire du prix Méritic Honoris Causa, c’est-à-dire l’ancien vice-président exécutif à l’innovation et à la valorisation au Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM) Jacques Ouellet, avait affirmé dans son discours qu’il ne fallait plus désormais seulement se demander si le monde des TI pouvait faire les choses, mais aussi s’il devait faire certaines choses.
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