Plus d’entreprises qu’en 2009 permettent en 2011 à leurs employés d’utiliser les médias sociaux durant leurs heures de travail, mais uniquement pour le travail, révèlent deux sondages Robert Half Technology effectués par téléphone auprès de 270 entreprises canadiennes de 100 employés et plus.
Plus de quatre directeurs des systèmes d’information sur dix (44%) sondés ont déclaré permettre en 2011 aux employés d’utiliser les médias sociaux comme Twitter et Facebook pendant le travail, pourvu que ça ne demeure que pour des raisons d’affaires. Il s’agirait d’une augmentation de 22% par rapport aux données du sondage de 2009.
Ce serait le cas, puisque les entreprises auraient compris que les « tweets » et « j’aime » sont en train de devenir bénéfiques à leurs affaires.
« La plupart des entreprises sentent effectivement que les sites de réseautage social peuvent être élevés au rang d’outils d’affaires efficaces pour construire leur marque, que ce soit pour le marketing de produits ou de services, obtenir des rétroactions des clients ou accroître le niveau général d’interactivité avec leur audience sur les médias sociaux », a déclaré Lara Dodo, vice-président régional pour Robert Half Technology Canada.
Autre utilisation possible par le personnel : dénicher la primeur. Autrement dit, utiliser les médias sociaux pour connecter avec clients et consommateurs, suivre des leaders dans son domaine d’expertise et/ou amasser des nouvelles de l’industrie.
Par contre, près du tiers (32%) des organisations interdisent encore complètement au bureau les médias sociaux, même leur utilisation pour des raisons d’affaires. En 2009, ce sont 58% des directeurs qui disaient interdire complètement leur utilisation.
La réponse « permis pour une utilisation personnelle limitée » a été choisie en 2011 par 20% des directeurs contrairement à 16% en 2009. Une donnée qui n’a pas bougé, la proportion de directeurs qui permettent tous les types d’utilisation est demeurée à 3%.
Les deux sondages ont été effectués par téléphone auprès de 270 directeurs des systèmes d’information travaillant pour des entreprises canadiennes de 100 employés et plus sélectionnées au hasard, précise Robert Half Technology.
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