L’établissement privé d’enseignement supérieur construira un pavillon de médecine de précision et de recherche translationnelle.
Le gouvernement du Québec, qui financera environ 35 des 39 millions de dollars nécessaires pour soutenir la construction du pavillon, affirme que le pavillon permettra de réaliser un programme de recherche portant sur « l’informatique de la santé », qui peut notamment mobiliser la nanotechnologie.
La recherche translationnelle est la phase de la recherche qui concerne le passage de la recherche fondamentale à la recherche appliquée.
Les thèmes de recherche anticipés incluent les approches et les pratiques préventives de santé des populations, le pronostic et le diagnostic du cancer, le diabète, les complications cardiovasculaires liées à l’obésité, ainsi que les enjeux de vieillissement, d’inflammation-douleur et de santé mère-enfant.
Selon l’Université de Sherbrooke, qui est inscrite au registre des entreprises en tant qu’organisation sans but lucratif, la médecine de précision peut, par exemple, « s’adapter à chaque personne en lui fournissant le bon médicament, selon la bonne dose et au bon moment ».
Selon Québec, le pavillon accueillera une cinquantaine de chercheurs en médecine de précision et leurs équipes. Québec explique son implication financière notamment par les retombées que le projet pourrait avoir sur le système de santé du Québec.
Lire aussi :
Projet de logiciel d’automatisation de la détection de tumeurs
Partenariat d’intelligence artificielle en traitement de données sur le cancer
L’Institut de cardiologie de Montréal mise sur la chirurgie robotique