Un projet intégrant l’intelligence artificielle (IA), la technologie portable et les systèmes de dossiers médicaux électroniques est lancé à Montréal afin d’identifier les patients qui pourraient être atteints de diabète de type 2.
Le projet est le fruit d’un partenariat entre l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, la Fondation du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), Boehringer Ingelheim, HOP Tech et MEDTEQ+. Il prévoit le développement d’une technologie basée sur l’intelligence artificielle (IA) afin de mieux dépister et identifier le diabète sucré de type 2 (DST2) chez les personnes de 35 ans et plus présentant des facteurs de risque cardiovasculaire, comme l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques.
Le programme, appelé DECIDE-CV, vise à utiliser des technologies basées sur l’IA pour améliorer les résultats de santé des personnes atteintes de DST2. Les participants au programme utiliseront des dispositifs portables pour surveiller les indicateurs spécifiques au DST2 et enverront ces données à leur équipe de soins de santé par l’entremise de dossiers médicaux électroniques. Les études dans le cadre du programme débuteront au printemps 2022.
« Le diabète est une maladie complexe et au Canada, le diagnostic est souvent posé une fois que les patients présentent un problème de santé significatif. Il est donc important de poursuivre des initiatives de collaboration pour trouver des moyens novateurs qui permettront de prévenir et de gérer les diagnostics de diabète et faire en sorte que tous les patients reçoivent les soins dont ils ont besoin le plus rapidement possible », indique Andrea Sambati, présidente et directrice générale, Boehringer Ingelheim Canada par voie de communiqué.
« Des projets tels que DECIDE-CV marquent un changement de paradigme dans les soins de santé. Nous sommes en train de passer du traitement des problèmes de santé lorsqu’ils surviennent à des soins préventifs qui empêchent les personnes d’avoir une maladie en premier lieu. La philanthropie joue un rôle important dans ce changement; en effet, le financement gouvernemental seul ne peut faciliter un changement aussi fondamental dans notre système de santé » a pour sa part déclaré Julie Quenneville, présidente et directrice générale de la Fondation du CUSM.
Lire aussi :
La qualité des actes médicaux réalisés à distance préoccupe la vérificatrice générale