Des membres d’une table de concertation établissent la plateforme Carrefour-TIC, à l’intention des professionnels et de l’industrie au Québec.
Une dizaine d’associations qui participent à la Table de concertation des partenaires en TIC, un regroupement établi en 2011 par TechnoMontréal, la grappe industrielle des technologies de l’information et des communications du Grand Montréal, participent à l’exploitation de Carrefour-TIC, Ce portail à vocation non commerciale, qui est qualifié de « plateforme collaborative ouverte de veille et d’information », est destiné aux professionnels en entreprise ainsi qu’aux intervenants de l’industrie des TIC au Québec.
Les regroupements qui collaboreront à l’exploitation de Carrefour-TIC sont l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec (ADRIQ), l’Association québécoise des informaticiennes et informaticiens indépendants (AQIII), l’Association québécoise des technologies (AQT), le Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM), le Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO), PROMPT, Réseau ACTION TI, la Société des arts technologiques (SAT), TECHNOCompétences et TechnoMontréal.
Le contenu qui sera publié dans Carrefour-TIC aura trait à quatre catégories de sujets, soit la technologie, la formation et la gestion, l’industrie des TIC ainsi que le financement et la commercialisation. Le portail est alimenté en contenu par ses administrateurs depuis octobre 2013. Également, Carrefour-TIC héberge un calendrier d’événements qui sont présentés par les associations et regroupements participants, mais aussi par d’autres organisations.
L’architecture du portail Carrefour TIC a été clonée à partir de l’Observatoire francophone des TI, un portail de veille qui a été établi par des employés du Service des technologies de l’information de la Ville de Montréal, avec le soutien du CRIM.
« Le Carrefour-TIC est un exemple probant de mobilisation et de coordination de la grappe des TIC dans l’atteinte d’un but commun, a déclaré Lidia Divry, la directrice générale de TechnoMontréal, dans un communiqué. Chaque partenaire se concentre sur la diffusion de contenu directement lié à son cœur d’activité. Ainsi, la qualité des contenus est assurée par la mise en commun des connaissances : chaque organisme prête son expertise et contribue à générer un tout plus grand que la somme des parties. »
Projet structurant
Benoît Labbé, le directeur des communications et du marketing à TechnoMontréal, a expliqué que la plateforme Carrefour-TIC est le premier projet structurant qui découlait de la Table de concertation des partenaires en TIC.
Il a indiqué que les partenaires avaient exprimé une volonté d’effectuer de la veille en français sur l’ensemble de l’industrie des technologies de l’information et des communications, au bénéfice des professionnels et de l’industrie dans l’ensemble du Québec.
« Carrefour-TIC s’adressera entre autres aux professionnels en entreprise, à la manière de TechCrunch. Lorsqu’un participant pointera vers un article [publié dans Internet] il y ajoutera un commentaire, apportant ainsi une valeur ajoutée, a précisé M. Labbé, lors d’un entretien avec Direction informatique.
M. Labbé a ajouté que la dizaine d’administrateurs des associations participantes qui publieront du contenu dans Carrefour-TIC devaient adhérer à un code de conduite et éviter toute autopromotion. Durant la première année, tout élément publié dans le portail par un participant fera l’objet d’une vérification diligente « à rebours » (après publication) par d’autres administrateurs, aux fins d’une validation de la qualité de l’information et de catégorisation appropriée du contenu.
Parmi les billets qui ont déjà été publiés dans Carrefour-TIC, on remarque que certains articles publiés par des participants traitaient d’études ou de recherche qui ont été effectuées par leurs propres organismes.
La fin des conflits événementiels?
Une des caractéristiques d’intérêt du portail Carrefour-TIC est le calendrier des événements qui auront lieu au Québec.
Interrogé à savoir si ce calendrier allait permettre d’éviter les conflits d’horaire et la forte concentration des événements dans l’industrie des TIC au Québec, M. Labbé a concédé que la fonction du portail pourrait servir à résoudre ces enjeux récurrents qui sont déploré par plusieurs.
« Il y a une volonté au sein de la Table de concertation, à terme, de régler cet enjeu qui était déjà ressenti par les associations participantes », a reconnu M. Labbé, en riant.