Microsoft a discrètement licencié 1000 employés dans plusieurs divisions de l’entreprise, notamment Xbox, Xbox Cloud, l’organisation Microsoft Strategic Missions and Technology, Azure et Microsoft government. Rapporté pour la première fois par The Insider, l’ampleur des suppressions d’emplois n’est pas connue.
L’entreprise a annoncé en juillet qu’elle prévoyait de licencier moins de 1 % de ses 180 000 employés et a ralenti les embauches depuis mai.
« Comme toutes les entreprises, nous évaluons régulièrement nos priorités commerciales et procédons à des ajustements structurels en conséquence », a déclaré Microsoft dans un communiqué à Axios. « Nous continuerons d’investir dans notre entreprise et d’embaucher dans des domaines de croissance clés au cours de l’année à venir. »
Face à une baisse des ventes d’ordinateurs personnels (PC), Intel prévoit également des suppressions d’emplois qui pourraient affecter jusqu’à 20 % de ses effectifs, notamment dans ses départements des ventes et du marketing, a rapporté Bloomberg .
Les restrictions relatives à la Covid-19 en Chine et le conflit en Ukraine semblent être les principales raisons de la chute des ventes de PC, en plus des tensions sur le marché des puces électroniques.
Bloomberg rapporte que les suppressions d’emplois devraient permettre à l’entreprise d’économiser entre 10 et 15 % sur ses coûts fixes.
Oracle, basée au Texas, est une autre société de technologie informatique qui accélère ses plans de réduction des coûts après avoir licencié 200 travailleurs en août dans son ancien siège social en Californie. Les suppressions d’emplois, signalées pour la première fois par The Information, engloberaient des scientifiques des données, des développeurs d’applications, des spécialistes du marketing et des développeurs de logiciels.
Plus tôt cette année, Data Center Dynamics (DCD) a signalé que de nouvelles suppressions d’emplois chez Oracle sont susceptibles de se produire en Europe, en Inde et au Canada.
Le concepteur de puces basé au Royaume-Uni, Arm, a également signalé des licenciements dans sa main-d’œuvre en annonçant, plus tôt cette année, son intention de licencier 12 à 15 % de son personnel, mettant en péril 1 000 emplois. Les licenciements interviennent après l’échec de la proposition d’acquisition de la société par Nvidia pour 40 milliards de dollars.
La nouvelle a été rapportée pour la première fois dans le Daily Telegraph britannique.
Salesforce, Amazon, Twitter, Meta, Tesla, Shopify et Netflix font partie des nombreuses entreprises qui ont également annoncé des suppressions d’emplois ou des baisses de l’embauche plus tôt cette année.
Adaptation et traduction française par Renaud Larue-Langlois.