La société de données et d’analyse GlobalData a publié un rapport sur l’impact de l’intelligence artificielle (IA) générative dans divers aspects des soins de santé.
De l’exploitation d’ensembles de données à la simulation de la parole humaine pour améliorer les soins aux patients, l’IA générative est déployée sur l’ensemble de la chaîne de valeur médicale. Ses applications couvrent la recherche et le développement, l’imagerie et le diagnostic, les soins et le soutien aux patients, indique la société. Le rapport annonce une croissance robuste du marché mondial de l’IA, prévoyant un taux de croissance annuel composé de 35,2 %, avec des revenus qui devraient passer de 81,3 milliards de dollars américains en 2022 à 908,7 milliards de dollars américains en 2030.
Alexandra Murdoch, analyste médicale chez GlobalData, a déclaré : « L’IA générative peut améliorer le traitement médical de plusieurs façons. Cela peut aider à améliorer la précision de l’imagerie diagnostique, fournir des conseils tout au long des flux de travail médicaux (comme la chirurgie) et aider la population vieillissante en réduisant la charge de travail manuelle des professionnels de la santé. »
Alors que la technologie continue d’évoluer, il y a de plus en plus de spéculations sur ses futures applications dans le domaine de la santé. Un récent sondage GlobalData mené en juin 2023, auprès de 211 répondants, a révélé que 45 % considéraient l’IA générative comme trop médiatisée, mais reconnaissaient toujours son utilité potentielle, tandis que plus d’un tiers des répondants (37,7 %) ont exprimé leur confiance que la technologie remplirait toutes ses promesses.
Alexandra Murdoch a conclu : « Nous constatons déjà les effets de l’IA dans les soins de santé, et il existe de nombreuses bonnes utilisations pour cela. Qu’elle soit ou non à la hauteur du battage médiatique et des promesses reste inconnu, mais il n’en demeure pas moins que l’IA générative a déjà fait sa marque dans de nombreux secteurs, y compris le médical.
Adaptation et traduction française par Renaud Larue-Langlois.