La gestion des TI, leur alignement stratégique et la surveillance de leur performance seraient des « zones de vulnérabilité ».
La vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, a rendu public un chapitre de son rapport 2016-2017, qui présente les résultats d’une autoévaluation effectuée par des répondants de 43 entités de l’administration publique du Québec au sujet de la gestion des technologies de l’information (TI).
Son analyse des autoévaluations fait notamment ressortir que « la haute direction et les premiers dirigeants responsables des TI estiment ne pas avoir l’assurance que chacun des investissements génère une valeur optimale et que les besoins en ressources sont comblés efficacement ».
La vérificatrice relève aussi que « la compréhension des applications et des infrastructures en matière de TI ne semble pas suffisante pour soutenir efficacement l’organisation des TI ». De plus, elle ajoute que « les processus ne semblent pas toujours mesurés en fonction d’objectifs et d’indicateurs ».
Guylaine Leclerc affirme cependant « qu’une vulnérabilité ne touche pas toutes les entités » et qu’« un processus vulnérable ne s’explique pas de la même façon et n’a pas le même impact pour chaque entité concernée ».
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