Le Cégep de Sherbrooke adopte la visioconférence – Ubisoft Montréal a un nouveau pdg – Le CRTC ne touchera pas aux services de télédiffusion mobile
Le Cégep de Sherbrooke adopte la visioconférence
L’institution d’enseignement collégial s’est dotée de salles de visioconférence à la fine pointe de la technologie qui permettent les communications par voix et images en temps réel entre des sites distants. Ces salles, qui appuieront les projets d’enseignement à distance du Cégep, serviront aux étudiants ayant décidé de réaliser des stages d’études à l’étranger ou simplement à l’extérieur de la région ainsi qu’aux étudiants étrangers ayant décidé d’en faire autant au Cégep de Sherbrooke. Elles faciliteront aussi la tenue de réunions à distance entre le personnel du réseau des cégeps.
La mise sur pied de ces salles, qui ont été aménagées en partie par les étudiants en technologies du génie électrique du Cégep, s’inscrit dans la stratégie de l’institution d’augmenter l’utilisation des technologies de l’information et des communications (TIC) dans l’enseignement, laquelle fait partie de son Plan stratégique de développement. Les salles font aussi partie d’un projet plus vaste ayant pour objectif d’aménager un Centre technologique au Cégep qui sera accessible à l’automne 2006.
Le Cégep considère que l’utilisation de la visioconférence contribue au développement des habilités de communication des étudiants et à l’acquisition de compétences en technologie de pointe.
Un donateur de la première heure à la campagne de financement de la Fondation du Cégep, Bell Canada, a contribué financièrement à la mise sur pied des salles de visioconférence.
Ubisoft Montréal a un nouveau pdg
Le studio montréalais du fabricant français de jeux Ubisoft a trouvé en la personne de Yannis Mallat son nouveau président-directeur général. M. Mallat s’est joint à l’équipe d’Ubisoft en 2000, à titre de producteur responsable des relations avec les studios externes. Il a ensuite été promu au poste de producteur, puis de producteur exécutif en charge de la création des nouvelles marques. On lui doit notamment la renaissance de la série Prince of Persia.
Yannis Mallat, qui a grandi en Côte d’Ivoire, a débuté sa carrière comme travailleur humanitaire en Afrique de l’Ouest, puis a poursuivi ses études à Paris où il décroche une maîtrise en Agronomie Internationale et Développement Economique. Il retourne ensuite en Afrique pour travailler avec une organisation non gouvernementale (ONG) sur des projets de développement rural. Ayant émigré au Canada, il complète une maîtrise en administration des affaires (MBA) à HEC Montréal.
L’entreprise a également nommé Sabine Hamelin, la fondatrice du studio montréalais d’Ubisoft, au poste de vice-présidente exécutive, Affaires corporatives. À ce titre, elle assurera la représentation du studio montréalais auprès des instances gouvernementales et institutionnelles.
« Je suis convaincu que cette nouvelle organisation répond au mieux aux intérêts de notre studio de Montréal, a déclaré Yves Guillemot, président-directeur général d’Ubisoft Entertainment. Le studio dispose aujourd’hui de tous les atouts pour favoriser l’expression artistique de ses équipes et ceci va lui permettre d’atteindre son nouvel objectif : être le premier studio au monde à la fois par sa taille, mais aussi – et surtout – par la qualité des jeux développés. »
Le CRTC ne touchera pas aux services de télédiffusion mobile
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ne réglementera pas les services de télédiffusion mobile en direct, qui permettent aux utilisateurs de consulter des contenus télévisuels à partir de leur téléphone mobile.
Le fait que les contenus visés par son ordonnance d’exemption de réglementation sont distribués et accessibles sur Internet est invoqué par le CRTC pour justifier sa décision, qui affecte directement Bell Mobilité, Rogers Sans-fil et Telus Mobilité qui offrent de tels services, avec le concours de MobiTV. Qui plus est, le CRTC est d’avis que les services de télédiffusion mobile en direct qui ne sont pas distribués ni accessibles sur Internet devraient aussi être exemptés de la réglementation.
Le CRTC croit qu’en agissant de la sorte, il favorisera l’introduction des services de télédiffusion mobile en direct sur le marché canadien, sans pour autant nuire à la capacité des radiodiffuseurs autorisés de remplir leurs obligations découlant de la Loi sur la radiodiffusion. Le CRTC, qui entend continuer de surveiller l’évolution de ce secteur, a maintenant lancé la balle dans le camp des consommateurs canadiens auxquels il demande de formuler leurs observations sur l’ordonnance d’exemption qu’il propose.