À la veille du dépôt du budget du gouvernement, l’organisme Québec Numérique réclamait la mise en place de mesures pour stimuler les technologies de l’information.
L’organisme sans but lucratif Web Québec Numérique, qui regroupe des individus qui désirent développer, valoriser et promouvoir la communauté numérique de la Capitale-Nationale, demande au gouvernement Marois de tenir compte des technologies de l’information (TI) dans son deuxième budget.
L’organisme insiste sur la mise en place de mesures concrètes par le gouvernement pour stimuler l’innovation, le développement et la productivité en matière de développement numérique dans la région de Québec.
Pour Québec Numérique, il s’agit de rappeler que la région de Québec représente une force créatrice pour l’économie de la province.
« Les technologies de l’information sont au cœur de nos vies, mais il n’y a pas de leadership fort au Québec, une vision claire et précise du développement d’une industrie numérique performante, a déclaré Jonathan Parent, le directeur général et cofondateur de Québec Numérique. L’innovation et la productivité de l’économie québécoise passent aujourd’hui par les technologies, et si rien n’est fait, le Québec restera derrière et manquera le bateau. »
Dans la région de Québec seulement, la main-d’œuvre en TI représenterait près de 19 000 emplois, selon la Chambre de commerce et d’industrie de Québec. Québec Numérique rappelle que le Québec possède toute l’expertise nécessaire pour conserver son avance en matière d’innovation, mais que le gouvernement doit doter l’industrie de moyens conséquents et d’un soutien constant.
L’organisme souhaite aussi que le gouvernement Marois encourage le recours aux innovations québécoises en TI au sein du gouvernement.
« Il faut que le gouvernement aille au-delà de l’achat de matériel et de l’implantation sectorielle de systèmes de gestion. Le Québec a toute l’expertise nécessaire pour simplifier la gestion gouvernementale et faciliter la vie des citoyens », , a expliqué Carl-Frédéric De Celles, le cofondateur de Québec Numérique.
« Il y a une foule de petites innovations qui pourraient faire la différence, mais pour arriver à des résultats probants, il faut d’abord se doter d’une vision globale du numérique et investir en ce sens. »
Lire aussi : L’organisme « Le Web à Québec » devient « Québec numérique »