Les objectifs de durabilité ne peuvent être atteints sans réduire considérablement la consommation d’énergie de l’infrastructure technologique, révèle une étude de Pure Storage.
Pure Storage, une société technologique américaine qui développe des produits matériels et logiciels de stockage de données 100 % flash, s’est associée à Wakefield Research pour sonder plus de 1 000 responsables du développement durable aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne.
L’étude Drivers of Change: Pure Storage IT Sustainability Impact Survey 2022 a révélé que 86 % des responsables de programmes de développement durable estiment que les entreprises ne peuvent pas atteindre leurs objectifs de développement durable sans réduire la consommation d’énergie au sein de la technologie dans les organisations.
En fait, ce problème peut s’aggraver, 81 % prédisant que l’impact de l’infrastructure technologique sur l’empreinte carbone d’une entreprise augmentera au cours des 12 prochains mois.
Les répondants ont indiqué que la direction de leur entreprise considère les initiatives de développement durable comme une priorité, la majorité prévoyant atteindre leurs objectifs de développement durable d’ici trois à sept ans. Cependant, seulement la moitié des personnes interrogées déclarent être sur la bonne voie pour atteindre leurs objectifs.
L’enquête a révélé que, même si les organisations ont des initiatives de développement durable et en font une priorité, la plupart des investissements dans ce domaine n’incluent pas les inefficacités environnementales trouvées dans l’informatique.
Un peu moins de 35 % des organisations ont déclaré que leurs services d’informatique ne prenaient pas les mesures nécessaires pour soutenir leurs initiatives de développement durable, par rapport à d’autres groupes au sein de l’entreprise.
Le rapport a également révélé que la transformation numérique a encouragé les professionnels de l’informatique à donner la priorité à la réduction de leur empreinte carbone, cependant, ils ne choisissent pas les bonnes solutions qui prennent en charge la capacité de stockage des données et minimisent simultanément l’impact environnemental. Selon le Forum économique mondial, on estime que la numérisation a généré 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2020. D’ici 2025, il est prévu que la génération de données pourrait doubler à l’échelle mondiale par rapport aux 97 zettaoctets (97 000 milliards de gigaoctets) actuels.
La résolution de ce problème commence par la résolution de l’impact environnemental non durable d’une technologie inefficace. Mais près de 60 % affirment que la durabilité de l’infrastructure informatique est susceptible d’être négligée lors du processus de sélection des fournisseurs, et 64 % des responsables de la durabilité ont noté qu’ils n’ont été impliqués dans la stratégie informatique d’une organisation qu’après le début du processus d’achat de technologie.
Le rapport de Pure Storage propose des solutions à ce problème pour créer une infrastructure technologique durable. Pour commencer, les initiatives de développement durable devraient être au premier plan des décisions et des opérations de la chaîne d’approvisionnement des décideurs informatiques, ont déclaré les répondants.
Les répondants ont ajouté que de telles pratiques seraient bénéfique de plusieurs façons :
- 50 % déclarent que cela faciliterait davantage la communication entre les équipes informatiques et les équipes du programme de développement durable.
- 47 % conviennent que cela faciliterait la création de rapports.
- 46 % conviennent que cela empêcherait l’utilisation de technologies ou de pratiques potentiellement dangereuses.
- 46 % déclarent que cela garantirait l’alignement de l’informatique sur les objectifs de développement durable.
Enfin, tous les répondants interrogés ont déclaré qu’il y avait de nombreux avantages à recueillir les commentaires des responsables du développement durable plus tôt dans le processus de planification informatique.
Adaptation et traduction française par Renaud Larue-Langlois.