Tandis que la majorité des entreprises canadiennes de télécommunications mobiles s’en vont vers le vrai mode 4G sur les réseaux LTE, des chercheurs commencent à parler de réseaux 5G.
Selon IT World Canada, les fournisseurs canadiens n’ont pas encore tiré la puissance maximale de leurs réseaux LTE (Long-Term Evolution en anglais), à l’exception de zones privilégiées du pays qui obtiennent la vitesse de téléchargement maximale théorique de 150 mégabits à la seconde (Mb/s) quand les conditions sont idéales.
Les opérateurs canadiens de services de télécommunications cellulaires n’auraient pas non plus commencé à parler de leur adoption prochaine de la technologie LTE avancée, qui est l’étape suivante devant fournir dans les conditions idéales des vitesses de téléchargement allant jusqu’à 1 gigabit à la seconde (Gb/s).
Pendant ce temps, une conférence prévue lors de la semaine du 21 avril à New York, aux États-Unis, doit rassembler des chercheurs de l’industrie et du milieu académique pour discuter de l’avenir potentiel des réseaux 5G et de leurs vitesses de téléchargement théoriques de 3 Gb/s, rapporte IT World Canada.
Les discussions du Brooklyn 5G Summit doivent tourner autour du réalisme et des usages potentiels limités d’un système de mobilité de nouvelle génération qui fonctionnerait dans le spectre d’ondes millimétriques sous la bande de 100 MHz. En comparaison, les dernières enchères canadiennes pour des licences de spectre d’ondes visaient des fréquences de la bande de 700 MHz.
Un expert cité par IT World Canada souligne toutefois que le déploiement de la technologie LTE avancée et la polyvalence du mode 4G pourraient faire survivre ce mode encore pour quinze ou vingt ans sans qu’il se démode.