La puissance du changement a été mise en évidence lors de la table ronde d’ouverture de la Conférence sur la transformation numérique 2022, au cours de laquelle trois panélistes ont parlé de ce qu’ils ont bien fait et de ce qu’ils ont appris au cours de leurs parcours de transformation numérique.
Animé par Rob Meikle, consultant principal de la firme Meikle 360 Impact et conférencier d’honneur lors de l’événement, le trio d’orateurs comprenait Patrick Mandic, le co-fondateur et chef de la direction de Mavennet Systems Inc., Katie Gray, responsable des communications stratégiques au zoo de Toronto, et Robbie Madan, directeur de l’information et du numérique chez Sundial Growers, un détaillant d’alcool basé à Calgary et producteur de produits liés au cannabis.
Il s’agissait de trois transformations extrêmement différentes, mais la seule constante était la suivante : il y a de nombreuses leçons à apprendre à chaque étape du processus.
Voir la discussion (en anglais) sur le canal YouTube de IT World Canada
Dans le cas de Mavennet, son initiative de transformation numérique a été rendue possible par Neoflow, que la société décrit comme une « plate-forme de traçabilité de l’énergie avec l’objectif initial de numériser le pétrole et le gaz et travaillant actuellement avec la US Homeland Security et la US Customs and Border Protection. »
Le projet s’articule autour du suivi des importations transfrontalières de pétrole et de gaz à l’aide de la technologie blockchain, créant essentiellement ce qui, selon Patrick Mandic, est « un passeport numérique pour cette marchandise ».
Katie Gray, quant à elle, rappelle que « juste avant que la pandémie ne frappe, nous venions en fait de passer par un nouveau processus de planification stratégique qui nous a mis sur une voie qui nous passionnait tous ».
« C’était littéralement quelques mois avant que la pandémie ne frappe et notre mission stratégique a été établie pour connecter les gens, les animaux et la science de la conservation pour lutter contre l’extinction. C’était clair, c’était fort; tout le monde était vraiment engagé. Et puis la pandémie est arrivée, donc connecter les gens à nos animaux est devenu très difficile lorsque le zoo a été fermé. »
« Cela nous a vraiment bouleversé. Et nous avons dû faire des adaptations très rapides et trouver une façon de joindre la clientèle puisque celle-ci ne pouvait venir au zoo. Comment pouvons-nous leur apporter les expériences, l’apprentissage, la conservation, la science, le plaisir ? »
Le zoo est maintenant ouvert, et avec lui un assortiment de nouvelles expériences numériques ont été introduites grâce au travail du personnel et aussi des bénévoles.Avant la pandémie, le zoo de Toronto comptait 330 000 abonnés sur toutes ses plateformes de médias sociaux. Grâce au travail effectué, ce nombre s’élève désormais à plus de 900 000.
Quant à Sundial Growers, Robbie Madan affirme que l’accent a été mis ces deux dernières années sur « une transformation numérique qui touche à l’efficacité opérationnelle et à la reconstruction de nos plates-formes de base pour reconstruire l’organisation. Nos systèmes hérités, lorsque nous avons commencé cette implémentation, étaient vraiment obsolètes, ils n’avaient pas beaucoup de fonctionnalités intégrées, nous ne pouvions pas fournir les services de vente au détail que nos clients attendaient de notre plate-forme principale. »
Comme « il fallait quelque chose de mieux », ajoute-t-il, une initiative majeure de transformation numérique a eu lieu afin de « faire progresser l’organisation ».
Lire aussi :
Les lauréats des « CIO of the Year Awards »
Connexion, le salon de la transformation numérique, de retour en présentiel
Financement de 30 M$ pour Amilia afin d’accélérer la transformation numérique du secteur récréatif
Traduction et adaptation française par Renaud Larue-Langlois