Les employés non syndiqués oeuvrant dans l’industrie de la haute technologie et des télécommunications doivent s’attendre en moyenne à recevoir une augmentation salariale de 2,8 % en 2013.
C’est du moins ce qui ressort d’un sondage mené par Mercer et publié par le Conseil du patronat du Québec.
À ce chapitre, la haute technologie et des télécommunications se classent au dernier rang sur les 9 industries figurant à l’étude.
En excluant les entreprises qui anticipent des gels de salaires pour 2013, Mercer soutient que ce sont les employés de l’industrie du pétrole et du gaz qui auront les augmentations salariales les plus élevées en 2013, elles qui devraient atteindre 4,2 % en moyenne.
Suivent les employés des entreprises de services à but lucratif (3,5 %), des ressources naturelles (3,4 %), des produits pharmaceutiques et biotechnologies (3,1 %), de la fabrication de biens durables et non durables (2,9 %), de la finance, des banques et investissements (2,9 %), du secteur public et des organismes à but non lucratif (2,9 %) et du commerce de gros et de détail (2,9 %).
En moyenne, les employeurs soutiennent qu’ils vont octroyer des augmentations salariales de 3,2 % en moyenne l’an prochain. Par ailleurs, l’augmentation des structures salariales devrait progresser en moyenne de 2,3 % l’an prochain. Selon Mercer, un tel écart signifie que les entreprises souhaitent récompenser en priorité les employés les plus performants.
« Compte-tenu de la forte présence des industries du pétrole et du gaz ainsi que des ressources naturelles, les augmentations projetées pour les provinces de l’ouest du Canada sont plus élevées que celles de l’est », soulignent les auteurs de l’étude.
C’est en Alberta que l’on prévoit les hausses de salaire moyennes les plus élevées à 3,3 %, alors que dans la province de Québec ces taux sont les plus faibles à 2,9 %.
Les données de l’Enquête 2013 de Mercer proviennent de 763 organisations canadiennes et ont été recueillies en juin. Selon la société, les chiffres reflètent les pratiques adoptées en matière de rémunération pour plus de 2 millions d’employés non syndiqués. Pas moins de 47 % des organisations participantes ont déclaré avoir des opérations au Québec.