Le nombre d’auteurs de cybermenaces est en hausse, et leurs pratiques deviennent de plus en plus sophistiquées, selon la deuxième édition de l’Évaluation des cybermenaces nationales publiée par le Centre canadien pour la cybersécurité.
Le rapport estime que la cybercriminalité continuera d’être la principale cybermenace touchant les Canadiens et qu’il est fort probable que les attaques par rançongiciel cibleront encore les grandes entreprises et les fournisseurs d’infrastructures essentielles.
Les auteurs de menaces parrainés par des États continueront sans doute de mener des activités visant à voler la propriété intellectuelle et l’information exclusive du Canada, particulièrement celles liées à la COVID-19.
Selon le rapport, les auteurs de menaces cherchent probablement à développer des moyens pour perturber les infrastructures canadiennes, comme l’approvisionnement en électricité, afin d’atteindre leurs buts.
Le Centre pour la cybersécurité estime toutefois que s’il n’y a aucun climat d’hostilité à l’échelle internationale, il est improbable que des auteurs de menaces parrainés par des États perturbent volontairement les infrastructures du Canada.
Les cyberprogrammes parrainés par la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord sont les plus grandes cybermenaces ciblant le Canada. Les campagnes d’influence étrangère sont de plus en plus courantes et ne se limitent plus aux événements politiques tels que les périodes électorales ; les adversaires cherchent maintenant à influencer les débats publics qui se tiennent sur la scène nationale et internationale.
« Les conclusions formulées dans cette évaluation démontrent que nous devons continuer de travailler en étroite collaboration avec nos alliés et nos partenaires des secteurs privé et public pour accroître la cyberrésilience du Canada », conclut Scott Jones, dirigeant principal du Centre canadien pour la cybersécurité.