Bell vient de publier les résultats d’une étude portant sur la cybersécurité des entreprises canadiennes. Elle met en lumière des données qui permettent aux décideurs de mettre en place une stratégie de cyber protection de leur organisation, en mettant particulièrement l’accent sur la sécurité infonuagique.
Le sondage a été réalisé par Maru Group pour le compte de Bell. Il repose sur un échantillon aléatoire stratifié de 402 professionnels de la sécurité travaillant pour des organisations canadiennes des secteurs public et privé. Les contrôles de qualité ayant éliminé certaines réponses, un échantillon final de 383 répondants a été utilisé.
Le rapport révèle que les indicateurs les plus importants pour les membres de la haute direction sont les suivants :
- Atteindre ou dépasser les objectifs de conformité.
- Maintenir un niveau élevé de confiance dans sa posture de sécurité.
- Obtenir les meilleurs tarifs possibles la cyber assurance.
- Disposer d’un personnel de sécurité très satisfait et ayant un faible taux de roulement.
- Ne pas avoir subi de faille de cybersécurité au cours des 12 derniers mois.
Dans le cadre de l’étude, Bell a sondé les pratiques de sécurité sur les lieux de travail et infonuagique des organisations. Il en résulte une liste de 29 facteurs qui englobent la gouvernance et la culture, les équipes et les talents, les pratiques de sécurité infonuagique et les efforts d’automatisation et d’intégration. Par ailleurs, l’étude démontre également que seulement 1,6 % des entreprises canadiennes font état d’un niveau élevé de succès pour les cinq principaux indicateurs.
Selon Bell, il est important de noter que le succès en matière de cybersécurité n’est souvent pas déterminé par le budget. En effet, les organisations ayant les budgets de sécurité les plus importants ne sont pas nécessairement plus sécurisées, comme l’indiquent les résultats de l’étude IDC 2022 commandée par Bell. D’autres facteurs identifiés dans cette étude sont plus importants, comme l’allocation optimisée des ressources qui l’emporte sur la taille totale du budget.
En outre, Bell nous apprend que les entreprises ayant une gouvernance de la sécurité bien définie surpassent les autres. Paradoxalement, on apprend aussi que le seul facteur de gouvernance qui coïncide avec une probabilité considérablement réduite d’expérimenter une faille était que les leaders d’entreprise fassent preuve d’ouverture à la prise de risques. « Être ouvert au changement (et au risque calculé) peut signifier l’adoption précoce de nouvelles technologies, l’amélioration du moral des employés et d’autres facteurs qui réduisent les risques d’une violation. »
Le rapport complet se trouve sur le site Web de Bell.