Six jours seulement après sa sortie, le jeu mobile Pokémon Go remporte un succès indéniable.
Des millions de joueurs arpentent les villes pour trouver des Pokémon virtuels cachés dans des lieux réels, grâce à une application mobile combinant géolocalisation et réalité augmentée. Téléchargeable gratuitement sur iOS et Android, elle n’est disponible pour le moment qu’aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Selon l’entreprise d’analyse de données Similar Web, deux jours après son lancement, l’application avait déjà été téléchargée sur plus de téléphones Android américains que Tinder et était en bonne voie pour dépasser Twitter en terme d’utilisateurs actifs au quotidien.
Résultat, hier, le prix de l’action de Nintendo, qui a investi dans la production du jeu ainsi que dans Niantic, la jeune pousse ayant développé le jeu, a grimpé de 25 %. Indépendante depuis l’an dernier, Niantic a été créée au sein de Google en 2010. L’entreprise, basée à San Francisco, a reconnu sur son site que ses serveurs peinent à répondre à la forte demande pour son jeu.
La popularité de Pokémon Go représenterait également une opportunité pour les commerces. Certains magasins, cafés ou encore restaurants seraient visités par des joueurs car des Pokémon y seraient cachés. Les autres commerçants pourraient acheter un module d’appât pour attirer des Pokémon, et donc des utilisateurs, à un endroit pendant une période limitée.
Lire aussi:
Prédiction 2016 Deloitte : le commerce tactile mobile prend place
Campus ADN : une formation en jeu mobile pour combler la demande
Divertissement numérique et mobile : Ludia s’agrandit à Montréal