La popularité des téléphones intelligents a progressé de 50 % en 2011 au Québec et atteint un taux d’utilisation de 25,4 % chez les adultes québécois.
Telle est la principale conclusion de l’édition 2011 de l’enquête NETendances sur la mobilité, effectuée par le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) en collaboration avec Léger Marketing.
« Étant le seul appareil mobile à connaître une augmentation en 2011, le téléphone intelligent est aujourd’hui un outil de choix pour accéder à Internet : environ 700 000 adultes québécois s’y connectent tous les jours », révèle l’étude.
Pour les plus jeunes et les mieux nantis
L’étude soutient que l’adoption du téléphone intelligent est clairement plus marquée chez les adultes de 18 à 24 ans (46,6 %). Ils sont suivis des groupes d’âge de 35 à 44 ans (36,5 %) et de 25 à 34 ans (32 %).
Le revenu s’avère être un autre élément qui influence davantage l’adoption du téléphone intelligent. « p;C’est à partir d’un revenu familial annuel de l’ordre de 100 000 dollars que le téléphone intelligent est détenu par une proportion d’adultes québécois significativement plus élevée, soit de 52,4 %. Ce taux équivaut au double de ce qui est observé dans l’ensemble de la population adulte », raconte la directrice de la recherche marketing au CEFRIO, Claire Bourget, dans un communiqué.
Par ailleurs, le document affirme que 23,1 % des adultes québécois âgés de 18 à 24 ans entrevoient l’achat d’un téléphone intelligent au cours de la prochaine année, alors que ce taux se situe à 10,4 % pour l’ensemble des adultes québécois.
BlackBerry ou iPhone?
Quant aux types d’appareils, 48,4 % des adultes québécois désirant acquérir un téléphone intelligent désirent un iPhone, 24,6 % un BlackBerry et 16,7 % un appareil fonctionnant avec le système d’exploitation Android.
Les actuels propriétaires de téléphones intelligents disent posséder un BlackBerry (35,3 %), un iPhone (32,2 %) et un appareil Android (22,7 %).
L’étude repose sur un échantillon de 1000 adultes québécois, interrogés par téléphone durant le mois d’octobre. Le CEFRIO précise que les résultats ont été pondérés en fonction du sexe, de l’âge, de la région et de la langue des répondants, afin d’assurer la représentativité de l’ensemble des adultes québécois. La marge d’erreur, selon la proportion estimée, se situe à ± 3,1 %.