La société québécoise Hybride Technologies, basée à Piedmont, dans les Laurentides, a produit 114 des stéréoscopiques du film le plus lucratif de tous les temps, Avatar, réalisé par le Canadien James Cameron.
La stéréoscopie est un procédé de tournage qui permet de donner une impression de relief aux images.
Hybride Technologies, une filiale d’Ubisoft, est spécialisée dans les effets visuels pour l’industrie du cinéma et de la télévision. Elle a également fourni une multitude d’éléments graphiques et techniques utilisés dans plusieurs autres plans produits par d’autres collaborateurs impliqués dans le projet Avatar.
Concrètement, l’apport d’Hybride Technologies s’est traduit par l’extension des décors, l’animation de contenu sur écrans d’ordinateur ainsi que par la création et animation de personnages virtuels.
Avatar est arrivé sur les écrans le 18 décembre et a généré des recettes totales de plus de deux milliards de dollars américains à ce jour, ce qui lui permet de devancer Titanic (aussi réalisé par James Cameron) au rang de film le plus lucratif de tous les temps.
«Nous nous sentons extrêmement privilégiés d’avoir eu la chance de jouer un rôle dans la création d’une des plus grandes superproductions de la décennie et ce faisant, de mettre en valeur le talent et la qualité de nos équipes de production. Une fois de plus, l’expertise et le savoir-faire créatif des artistes 2D et 3D du Québec sont au cœur d’un succès cinématographique planétaire», a déclaré le directeur des effets visuels chez Hybride Technologies, Daniel Leduc, dans un communiqué.
Avatar, un film tourné en 3D, a remporté les prix du meilleur film et du meilleur réalisateur aux Goldon Globes et est un sérieux aspirant aux grands honneurs pour la cérémonie des Oscars qui se tiendra le 7 mars.
Il a fallu quatre ans et un budget évalué à 500 millions de dollars américains pour produire Avatar, qui raconte l’histoire d’humains qui débarquent sur une lune afin d’y ramener un minerai qui pourrait résoudre une crise énergétique sur Terre, au grand dam de la civilisation locale.
Denis Lalonde est rédacteur en chef au magazine Direction informatique.