Les entrepreneurs canadiens tardent encore à saisir les occasions de commerce électronique, selon une étude de la Banque de développement du Canada (BDC).
En effet, seules 46 % des petites et moyennes entreprises (PME) prévoient de vendre en ligne après la crise de la COVID-19, comparativement à 43 % avant la pandémie.
Moins de 25 % feront du commerce électronique une priorité en 2021 et seulement 15 % des entrepreneurs croient que les ventes en ligne augmenteront considérablement dans leur secteur au cours des trois prochaines années.
Les entrepreneurs mentionnent le plus souvent la difficulté d’offrir une bonne expérience client (46 %), de développer ses compétences (33 %) et d’assurer la rentabilité (31 %) comme étant les principaux défis du cybercommerce.
« Le commerce électronique est porteur d’occasions pour les entreprises de toutes tailles et de tous les secteurs, commente Pierre Cléroux, vice-président à BDC, dans un communiqué transmis à Direction informatique. Or, très peu de propriétaires d’entreprise croient que les ventes en ligne vont augmenter au cours des trois prochaines années. Cela signifie qu’ils ne voient pas les occasions de commerce électronique et qu’ils ne se préparent donc pas à les exploiter. »
Pourtant, huit Canadiens sur 10 ayant fait des achats en ligne pour la première fois pendant la pandémie ont affirmé qu’ils continueront de le faire.
Les entreprises qui réalisent plus de 50 % de leurs ventes en ligne ont en outre obtenu de meilleurs résultats que les autres pendant la période de confinement : 39 % ont maintenu ou augmenté leurs revenus, comparativement à 16 % pour les entreprises moins engagées dans la vente en ligne.