L’Association québécoise des technologies propose la création d’un comité d’experts du secteur public et du secteur privé en cybersécurité et numérique.
Dans le cadre de son passage devant la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale pour commenter le projet de loi 6 sur la création d’un ministère de la Cybersécurité et du Numérique, l’Association québécoise des technologies (AQT), qui représente les intérêts de l’industrie québécoise des technologies, a recommandé qu’un « point de contact régulier » soit créé entre les spécialistes du secteur public et du secteur privé pour conseiller le futur ministre de la Cybersécurité et du Numérique.
Selon l’AQT, qui dit encourager les virages numériques, « la concentration des expertises de l’État [dans le cadre de sa transformation numérique] devrait permettre une plus grande harmonisation des façons de faire tout en offrant une place plus significative à l’intégration de nouvelles innovations ».
L’AQT soutient que le gouvernement doit saisir l’occasion pour « encourager l’achat local et le développement entrepreneurial québécois », en particulier en mobilisant « une pleine contribution des entreprises d’ici à la transformation numérique ».
L’AQT ajoute que le catalogue de propositions technologiques que l’État met à la disposition des ministères et organismes publics doit être mieux communiqué et connu par les gestionnaires de ressources informationnelles et d’infrastructures technologiques du secteur public.
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