L’Autorité des marchés financiers (AMF) vient d’annoncer la mise en place d’un groupe de travail sur les Fintech, qui visent à utiliser les TIC pour repenser le secteur des services financiers et bancaires. Ces innovations sont portées par les acteurs existants mais aussi par des starts-ups comme Lendful, qui propose du crédit en ligne.
Selon un étude publiée cette année par Ernst and Young, seuls 8,2% des consommateurs canadiens de services numériques ont utilisé au moins deux deux produits des technologies financières au cours six derniers mois précédant l’étude. C’est deux fois moins qu’aux États-Unis (16,5%).
Le groupe de travail de l’AMF a pour mandat d’analyser les innovations technologiques dans le domaine financier et de réfléchir aux enjeux en matière de règlementation et de protection des consommateurs.
Les experts de l’AMF, qui composent ce groupe, devraient notamment échanger avec l’industrie financière et les groupes de consommateurs pour mieux comprendre leurs préoccupations et accompagner adéquatement les intervenants concernés dans le déploiement de leurs modèles d’affaires.
Ensuite, ils devraient livrer des recommandations sur la capacité de la règlementation actuelle à s’adapter à l’évolution des pratiques commerciales, des modèles d’affaires et des technologies financières tout en assurant un équilibre entre la protection des consommateurs et les intérêts du marché.
L’AMF n’est pas la seule à s’intéresser aux Fintech puisque le Bureau de la concurrence a lui aussi décider de se pencher sur la question en lançant le mois dernier une étude de marché pour évaluer l’impact de ces innovations technologiques.
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