Une technologie de télédétection de l’Université du Québec à Rimouski, financée par l’Agence spatiale du Canada, permettra de réaliser une recherche sur les écosystèmes côtiers peu profonds.
Selon le service d’information de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), cette dernière a obtenu des subventions de l’Agence spatiale canadienne (400 000 dollars) et de Pêches et Océans Canada (200 000 dollars), pour réaliser ses travaux de recherche et développement.
Le financement obtenu de l’Agence spatiale a été attribué dans le cadre de son programme et concours Vols et investigations-terrain en technologies et sciences spatiales (VITES). Les travaux doivent se dérouler jusqu’en 2022.
« Une importante collecte de données [au sujet de la péninsule de Manicouagan située sur la rive nord de l’estuaire du Saint-Laurent] aura lieu en août prochain à l’aide d’une caméra de télédétection hyperspectrale développée pour l’Agence spatiale canadienne », précise l’UQAR.
Les travaux de recherche visent à « faire une démonstration technologique en prévision d’une future mission spatiale (WaterSat) », ainsi qu’à « améliorer les outils de cartographie des écosystèmes marins et côtiers », tandis que « les herbiers côtiers ont la capacité de capter et stocker le carbone », ajoute l’UQAR, pour expliquer l’intérêt de l’Agence spatiale envers l’imagerie hyperspectrale et les écosystèmes côtiers peu profonds.
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