Vidéosurveillance dans le métro de Montréal. Komunik abolit des postes. Développements dans deux litiges chez Bell Canada. IBM hébergera les données de la ville de Montréal. ZoomMed et Soft Informatique en partenariat. Des nouvelles de MédiSolution, d’iCongo, et de Bibliothèque et Archives Canada.
Surveillance par analyse de l’image dans le métro de Montréal
La Société de transport de Montréal, qui exploite le service de transport en commun de la métropole québécoise, intégrera un système d’analyse de l’image au système de vidéosurveillance du réseau du métro.
L’implantation de ce système d’analyse vidéo, qui fait l’objet d’un contrat de 870 000 $, a été annoncée par l’entreprise ontarienne Visual Defence qui a décroché le contrat auprès de la société de transport. Ce système analysera les images transmises par quelque 1 200 caméras vers le centre de contrôle du réseau de 68 stations qui est exploité par le fournisseur Alstom.
Ce système, qui pourra différencier les individus des objets, servira à « repérer les personnes sur le quai et tout colis suspect laissé dans une station de métro. » Visual Defence, dans un communiqué, cite la STM en affirmant que la prévention du terrorisme est la principale raison de la mise en place d’un tel système de détection. Selon un article du quotidien The Gazette, repris par le fil de presse UPI, le système servira aussi à aviser les opérateurs du métro lors d’intrusions dans les tunnels et à communiquer avec les intrus à l’aide de haut-parleurs bidirectionnels. Cela explique le rehaussement de l’éclairage qui a été réalisé récemment dans les tunnels du réseau de transport.
La STM, lors de l’assemblée publique du 7 mai dernier, a approuvé le contrat de fourniture et d’installation d’un système de détection d’intrusion par analyse d’images, d’une valeur totale de 960 566 $. Ce contrat avait fait l’objet d’un appel d’offres publié en mars dernier.
Le financement de ce projet proviendra du programme Sûreté-Transit du ministère des Transports du gouvernement du Canada, qui accorde une aide financière aux exploitants des services de trains de banlieue et de transports en commun de grandes villes pour accélérer la mise en œuvre des mesures de sécurité.
Centre de données : Montréal sélectionne IBM
La Ville de Montréal a paraphé une entente d’une durée de cinq ans, d’une valeur de 19 millions $, avec le fournisseur d’équipements informatiques IBM Canada.
L’entente a trait à l’hébergement d’un centre de données, soit un ordinateur central doté de fonctions de redondance, qui sera utilisé pour la prestation de services en ligne aux citoyens.
IBM fournira également des services liés à l’exploitation d’un centre de données qui sera consacré à la reprise après sinistre, tout comme de la puissance de traitement et du stockage à la demande.
Suppression de postes chez Komunik
L’entreprise Komunik de Montréal, qui est spécialisée en solutions de gestion des ressources en communications, a réduit de 8 % sa capacité de production à ses usines d’impression de Toronto et Winnipeg, ce qui s’est traduit par la perte de 50 emplois.
Le président et chef de la direction de l’entreprise, Alain Paquin, a indiqué que l’acquisition de Groupe Datamark Systems en juin 2007 avait résulté en l’acquisition d’usines déficitaires. Ces coupures viseraient l’alignement de la capacité de production des usines avec la demande qui émane des clients.
Limitations sur Internet par Bell : compensation provisoire refusée
Le conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), a manifesté dans la décision de télécom CRTC 2008-39 qu’elle refusait d’imposer un redressement provisoire à propos de l’application par Bell Canada de restrictions sur les services d’accès sur ligne numérique LNPA qui sont vendus en gros des fournisseurs d’accès à Internet. Cette décision émane d’une requête qui a été déposée devant l’organisme fédéral de réglementation par l’Association canadienne des fournisseurs Internet (ACFI) le 3 avril 2008.
Bell Canada a publié rapidement un communiqué où l’entreprise « se réjouit » de la décision du CRTC et affirme qu’elle participera activement aux étapes suivantes qui entourent le traitement de fond de la requête de l’ACFI. « Bell croit que, lorsque le Conseil entreprendra son examen final, il établira de nouveau qu’une intervention réglementaire n’est pas nécessaire et que les forces du marché, ainsi que la réglementation actuelle des services de gros, assurent un contrôle suffisant », a déclaré Mirko Bibic, le chef des affaires réglementaires chez Bell Canada.
Du côté de l’ACFI, le directeur du conseil Tom Copeland s’est dit déçu de la décision du CRTC. « Il est difficile d’imaginer que la Commission, face aux actions de Bell contre les petits FSI indépendants et à l’opposition du public qui en a découlé, permettrait à Bell Canada de récolter les bénéfices de faire fi de ses tarifs et la Loi le temps qu’il faudra à la Commission de traiter la demande de l’ACFI de façon définitive. Nous avons perdu notre statut d’une des nations les plus branchées au monde et ce sont des décisions du genre qui devraient causer de sérieuses inquiétudes aux Canadiens et au gouvernement », a-t-il déclaré.
Possible règlement entre Bell et ses techniciens
Le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et le fournisseur de services de communications Bell Canada, dans deux annonces distinctes, ont indiqué qu’un règlement avait été atteint entre les deux parties au terme de trois journées de négociations. Ce règlement a trait au renouvellement de la convention collective de quelque 5 000 techniciens et employés auxiliaires qui oeuvrent auprès de la clientèle commerciale en Ontario et au Québec.
L’offre, qui a été soumise et recommandée par les présidents des locaux de syndicats, doit être présentée aux employés et faire l’objet d’un vote au cours des prochaines semaines. Cette offre, qualifiée de « raisonnable » par le vice-président directeur du SCEP Michel Ouimet, est la troisième à être soumise aux employés. La première avait été rejetée à 88 % par les employés en mars dernier, alors que la seconde avait été refusée à 59 % en avril.
Collaboration entre ZoomMed et Soft Informatique
L’entreprise montréalaise ZoomMed, qui commercialise un logiciel Web d’ordonnance électronique appelé Prescripteur Rx et utilisé par les médecins et les pharmaciens, a établi une entente de collaboration avec l’entreprise Soft Informatique de Longueuil, qui développe des produits et des services à l’intention du secteur médical.
L’entente permettra aux deux entreprises de faciliter l’échange entre leurs applications informatiques dans le but de faciliter la prestation de services intégrés, tout comme d’avoir accès à leurs clientèles respectives.
En quelques octets
MédiSolution de Montréal, qui est spécialisé en solutions informatiques destinées au secteur des soins de la santé et au secteur public, a inauguré un centre de formation qui fournira des cours et des ateliers à ses bureaux de Montréal, de Québec, de Laval ainsi qu’en ligne.
Bibliothèque et Archives Canada a mis en ligne une base de données qui contiendra les numéros de la Gazette du Canada qui ont été publiés au cours des 160 dernières années.
Le développeur québécois de systèmes de commerce électronique iCongo a fourni sa plate-forme de commerce électronique de détail à la brasserie Molson pour l’exploitation d’un site Web pour la vente d’articles promotionnels.
Jean-François Ferland est journaliste au magazine Direction informatique.
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