Donald Trump ayant décrété que les entreprises de télécommunications des États-Unis ne pouvaient plus faire affaire avec des entreprises étrangères qui présentent des risques d’espionnage, Google a coupé les ponts lundi avec Huawei, qui était visé par la décision de Trump.
À l’avenir, les propriétaires de téléphones du fabricant Huawei ne pourront plus accéder au système d’exploitation Android et aux services Google comme Gmail ou Google Maps, ni à la boutique d’applications Play Store.
Huawei a indiqué qu’il allait lancer son propre système d’exploitation pour ses téléphones multifonctions, ou qu’il allait opter pour un système d’exploitation déjà existant, a rapporté l’agence de presse Bloomberg.
« La solution de remplacement viendra naturellement, soit de Huawei, soit de quelqu’un d’autre », a déclaré mardi Abraham Liu, qui représente le fabricant chinois auprès des institutions européennes à Bruxelles. Selon lui, Huawei travaille déjà depuis l’an dernier à développer son système d’exploitation pour appareils mobiles, mais le représentant n’a pu dire quand ce système sera prêt.
L’entreprise chinoise ne pouvant plus non plus s’équiper en puces auprès des fabricants américains Intel, Qualcomm et Broadcom, elle devra également trouver d’autres fournisseurs en composants pour fabriquer ses téléphones.
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