La nouvelle qu’Avaya Holdings Corp. pourrait déposer une demande imminente de protection contre la faillite en vertu du chapitre 11 signifie que les partenaires de distribution et les entreprises clientes regardent avec impatience ce qui va se passer par la suite.
Si un dépôt devait se produire, « une partie du dépôt en vertu du chapitre 11 d’Avaya nécessite une simplification de ses gammes de produits », a déclaré Thomas Randall, directeur consultatif du groupe de recherche Info-Tech basé à London, en Ontario. « Les partenaires de distribution et les clients surveillent si des éléments d’Avaya seront vendus (par exemple, leur solution de centre de contact) pour atteindre des objectifs financiers, ou si certains produits arriveront simplement en fin de vie faute d’investissements en R&D. »
La nouvelle du plan de protection contre les faillites en attente a été annoncée pour la première fois jeudi dernier lorsque le Wall Street Journal a rapporté que « la société est sur le point de déposer un dossier de mise en faillite en vertu du chapitre 11 pour restructurer son bilan, dans le but de redresser ses activités et de surmonter les problèmes comptables ».
Suite à l’annonce, les actions de la société ont plongé à 0,15 $ US, contre un sommet de 21,65 $ US plus tôt cette année.
Selon Thomas Randall, « il y aura beaucoup d’éléments attrayants pour les acheteurs potentiels des gammes de produits Avaya – Avaya conserve toujours une clientèle extrêmement large. La question sera de savoir si Avaya restera simplement la couche de peinture sur une solution alimentée par un autre fournisseur, ou si la marque Avaya disparaîtra complètement. RingCentral alimente déjà la solution UCaaS d’Avaya. Un autre fournisseur (comme Microsoft) décidera-t-il d’acquérir la solution de centre de contact d’Avaya pour faciliter sa mise sur le marché ? »
En fin de compte, a-t-il ajouté, une autre préoccupation à prendre en compte est l’expérience client : « Avec autant de licenciements et une incapacité à respecter certains délais de déploiement infonuagiques, les clients et les partenaires de distribution d’Avaya pourraient être sur le point de quitter le navire. »
Adaptation et traduction française par Renaud Larue-Langlois.