Québecor justifie la vente du Groupe Archambault par la concurrence de joueurs internationaux, en matière de vente au détail, qui a été permise par l’évolution des technologies et l’apparition de plateformes numériques.
Québecor, qui est un conglomérat québécois de l’industrie des télécommunications, affirme que « l’évolution des technologies et l’apparition des plateformes numériques sont des bouleversements qui ont provoqué un changement des habitudes des consommateurs. La concurrence ne se retrouve plus de l’autre côté de la rue chez le détaillant, mais provient de joueurs internationaux ».
L’acquéreur, soit le détaillant libraire Renaud-Bray, soutient que « Renaud-Bray et Archambault ont eux aussi l’obligation de s’adapter et de se renouveler pour faire face à l’avenir ». Renaud-Bray mentionne prévoir maintenir la bannière Archambault comme entité distincte de la sienne. De plus, selon Renaud-Bray, l’acquisition pourra « assurer une plus grande vitalité au secteur d’activité », et ce, « dans un contexte économique difficile qui a touché plusieurs détaillants ».
La transaction inclut quatorze magasins Archambault, le portail Archambault.ca et la librairie de langue anglaise Paragraphe. La vente, dont le montant n’a pas été dévoilé, est soumise à l’approbation du Bureau de la concurrence.
Québecor souligne qu’elle demeurera active dans l’industrie du livre avec dix-neuf maisons d’édition et une filiale de diffusion et de distribution, ainsi que dans les secteurs de la musique et du spectacle avec Musicor et Select.
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