Le Bureau de la concurrence lance une étude de marché pour évaluer l’impact de l’innovation technologique sur l’industrie des services financiers.
Faire des paiements et des transferts ainsi que placer de l’argent ou en emprunter prend de nouvelles formes avec le développement des téléphones « intelligents » et des tablettes numériques. Ces évolutions ouvrent la voie à des services financiers et à des transactions plus directs et avec moins d’intermédiaires.
Des produits et des services sont dégroupés, de nouveaux apparaissent et des jeunes pousses se créent dans le secteur des services financiers, qui aurait représenté 10 % du PIB du Canada en 2014.
Le Bureau de la concurrence a donc décidé de se pencher sur l’impact de la technologie financière sur la concurrence dans cette industrie et sur les consommateurs et les entreprises.
Les services bancaires entre pairs, les portefeuilles électroniques, les portefeuilles mobiles, les paiements mobiles, le financement participatif et les services consultatifs financiers en ligne seront notamment examinés.
Il s’agirait aussi d’identifier de possibles entraves à l’accès à l’innovation auxquelles seraient confrontées les entreprises, de même que de vérifier si la réglementation devrait être réformée ou non pour favoriser une plus grande concurrence sans entamer la confiance des consommateurs dans le secteur.
Selon John Pecman, qui est le commissaire de la concurrence, l’étude « guidera le Bureau et les organismes de réglementation afin de cultiver un environnement qui permette aux entreprises de technologie financière du Canada d’innover, de croître et de livrer concurrence à l’échelle internationale ».
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