La Socan fait l’acquisition de la Sodrac après plusieurs années de négociation.
La Socan perçoit des droits de licence et distribue des redevances à des créateurs et des éditeurs de musique du Canada, tandis que la Sodrac gère les droits de reproduction d’auteurs, compositeurs et éditeurs d’œuvres musicales du Canada, et représente les droits de créateurs en arts visuels et en métiers d’art.
Selon la Socan, l’octroi de droits de licence et la répartition des droits d’auteur seront donc assurés par une seule et même organisation.
« Aujourd’hui, la concentration des énergies et des ressources est devenue essentielle dans un contexte où les marchés se mondialisent, où le support des droits d’auteur se dématérialise et où les moyens financiers nécessaires à la défense des droits dans un monde numérisé deviennent prodigieux. La musique ne connaissant pas de frontières, le suivi de l’utilisation des œuvres musicales exige une technologie de pointe », a expliqué, par communiqué, Lise Aubut, cofondatrice de la Sodrac et présidente de son conseil d’administration.
Les membres de la Sodrac doivent pouvoir bénéficier du virage technologique entrepris par la Socan pour suivre l’utilisation qui est faite du fruit du travail de créateurs et d’éditeurs à travers le monde et sur différentes plateformes.
En 2016, la Socan avait acheté l’entreprise MediaNet, dont la technologie permet d’identifier des pièces musicales jouées en ligne et d’accroître les revenus provenant de plateformes comme YouTube, Facebook et SoundCloud.
La même année, elle avait mis la main sur Audiam, une entreprise des États-Unis ayant mis au point une technologie qui permet de trouver les métadonnées pour chaque enregistrement sonore d’une œuvre musicale, de déterminer son statut en terme de licence et de récupérer les revenus afférents.
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