Le personnel informatique de la Commission de transport de Toronto (CTT) est toujours aux prises avec les effets d’une attaque par rançongiciel qui a été détectée juste au début de la fin de semaine.
Dans une entrevue lundi matin, un porte-parole a déclaré qu’il n’y avait aucune nouvelle information sur la souche de rançongiciel, la cause ou si des données avaient été volées.
Lorsqu’on lui a demandé samedi si la CTT avait déterminé comment l’attaque avait commencé et identifié la souche de rançongiciel impliquée, Shabnum Durrani, responsable de la communication d’entreprise, a déclaré : « nous examinons toujours la situation ».
Elle a souligné que l’impact sur le service de bus, de tramway et de métro du plus grand système de transport en commun au Canada a été minime jusqu’à maintenant, bien que son système de communication Vision utilisé pour communiquer avec les conducteurs ait été mis hors ligne. Les opérateurs ont été contraints de communiquer avec des radios.
De plus, ceux qui ont besoin d’utiliser le service de camionnette Wheel-Trans pour le transport en commun ne peuvent pas réserver en ligne. Au lieu de cela, ils doivent téléphoner pour réserver le ramassage.
Le service d’information sur le prochain véhicule est également hors ligne. Il affiche normalement l’heure à laquelle le prochain bus ou le prochain train de métro arrivera sur les quais, notamment sur les applications de planification de voyage.
Le service de messagerie interne de la CTT est également hors ligne. Durrani n’a pas pu dire si les attaquants étaient en mesure de copier les courriels des employés, ni si des données d’entreprise avaient été copiées. Ces questions sont toujours l’objet d’une enquête.
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