La bonne tenue de Vidéotron a contribué à faire progresser les résultats financiers de Québecor au deuxième trimestre, mais les analystes en attendaient davantage.
Québecor a fait état d’un bénéfice net de 136,4 millions de dollars pour le trimestre terminé le 30 juin, lui qui était de 106 millions de dollars à la période correspondante en 2011.
Le bénéfice net attribuable aux actionnaires est quant à lui de 67 millions de dollars (1,05 dollar par action), comparativement à 55,2 millions de dollars (85 cents par action) il y a un an, ce qui constitue une augmentation de 21,4 %.
En excluant les éléments non récurrents, les bénéfices de Québecor ont toutefois reculé à 48,7 millions de dollars (77 cents par action), par rapport à 60 millions de dollars (93 cents par action) il y a un an.
Québecor a également dévoilé des revenus de 1,09 milliard de dollars, en hausse de 3,1 % comparativement à ceux de 1,05 milliard de dollars enregistrés l’an dernier.
Sur cette base, la société a raté la cible fixée par les analystes. Ces derniers anticipaient un bénéfice par action de 97 cents et des revenus de 1,1 milliard de dollars, selon l’agence de presse Thomson Reuters.
Le titre de Québecor reculait de 1,18 dollar (3,35 %) à 34,07 dollars en fin de matinée à la Bourse de Toronto.
L’apport de Vidéotron
« Nos résultats du deuxième trimestre ont été marqués par l’excellent rendement des activités du secteur Télécommunications (Vidéotron), tandis que les résultats de notre secteur Médias d’information ont accusé un recul par rapport à la même période de 2011, surtout en raison des investissements importants qui y sont effectués, entre autres, dans le réseau de distribution et dans l’édition d’hebdos régionaux », a commenté le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, dans un communiqué.
« Une fois de plus et en dépit d’un environnement fortement concurrentiel, Vidéotron a donc poursuivi sa croissance. Le service de téléphonie mobile a notamment permis le recrutement de nouveaux clients et a généré des sources de revenus additionnels », a ajouté M. Péladeau.
Le bénéfice d’exploitation de la division Télécommunications s’est chiffré à 301,7 millions de dollars au deuxième trimestre, en hausse de 10 % sur celui de 274,2 millions de dollars généré l’an dernier. Celui de la division Technologies et communications interactives a bondi de 307 % à 3 millions de dollars, comparativement à 1,3 million de dollars il y a un an.
La situation est toutefois moins rose dans les autres divisions. Celle des Médias d’information a vu son bénéfice d’exploitation reculer de 20 % à 36,4 millions de dollars, par rapport à 45,7 millions de dollars au deuxième trimestre de 2011. Quant à celui de la division Télédiffusion, il a reculé de 11,7 % à 19,7 millions de dollars, contre 22,3 millions de dollars l’an dernier.
Le secteur Loisir et divertissement a déclaré une perte d’exploitation de 1,1 million de dollars, lui qui avait généré un bénéfice de 6,3 millions de dollars il y a un an.