L’Association canadienne des CIO a accueilli John Chen pour une bonne conversation au coin de son feu virtuel.
Le président du conseil d’administration et chef de la direction de l’entreprise BlackBerry, John Chen, n’aime pas le terme « redressement d’entreprise ».
« J’appelle cela un chapitre 2.0 », a-t-il déclaré au responsable des technologies de l’information du Conseil national de recherches du Canada, Philippe Johnston, lors d’une conversation parrainée par l’Association canadienne des CIO (CIOCAN).
« Je n’aime pas le mot redressement; ça me parait un peu négatif. Nous allons donc nous réinventer en fonction de ce que nous faisons bien, de notre héritage et de ce pour quoi nous sommes connus », a précisé John Chen.
Et c’est ce que ce dernier a fait, d’abord avec Sybase, puis avec BlackBerry.
John Chen a d’abord raconté à Johnston pourquoi, à son avis, BlackBerry a connu des ennuis et a eu besoin d’être secourue. Selon lui, BlackBerry avait une stratégie solide axée sur l’entreprise et sur la sécurité, mais n’avait pas fait suffisamment de travail du côté des applications et des consommateurs. Quand le marché a changé après la sortie du iPhone et d’Android, et que l’individu est devenu responsable de la décision d’achat, BlackBerry a donc raté ce changement.
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