L’Internet des objets pourrait représenter au Québec un marché de 1700 milliards de dollars d’ici 2020, selon Consortium Innovation.
Consortium Innovation se présente notamment comme étant un réseau collaboratif de réalisation de projets dans des domaines comme les technologies « intelligentes » et les matériaux « avancés ».
Dans le cadre du « Forum Adopte IoT » organisé à l’École de technologie supérieure (ÉTS), le président-directeur général du consortium, Michel Langelier, a affirmé que le numérique « changera en profondeur les façons de produire et de consommer » et que les entreprises deviendront notamment « connectées et autonomes », ce qui ne serait possible qu’en adoptant l’Internet des objets (IdO).
« L’Internet des objets est le passage obligé à court terme, la condition préalabe incontournable, qui mènera à la pleine appropriation de l’intelligence artificielle qui demeure une prospective à beaucoup plus long terme », soutient le consortium. À son avis, ce contexte pourrait créer des occasions d’affaires qui impliquent l’utilisation de données collectées par l’entremise de capteurs, de senseurs et d’objets connectés.
Les domaines du transport, de la gestion de l’eau, de l’énergie, de la fabrication, de la distribution au détail, de la médecine, de la mobilité, du monde municipal, des services publics, des ressources naturelles et minières, ainsi que de la gestion des catastrophes, seraient en particulier concernés par les objets connectés et le partage des données. Ce partage pourrait par exemple générer, en fonction de la manière dont il est implanté, des baisses de primes d’assurance et/ou des vulnérabilités liées à des cyberattaques.
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