En raison du départ de Marc Tellier, Yellow Media confie les fonctions de président et chef de la direction au président de son CA.
Yellow Média, l’entreprise spécialisée en annuaires et en solutions marketing de Montréal qui exploite l’entité Groupe Pages Jaunes, indique que le président de son conseil d’administration, Robert McMillan, réalisera les tâches qui sont associées au poste de président et chef de la direction jusqu’à ce que le poste soit pourvu.
M. McMillan est le président du conseil d’administration de la firme de gestion de capital d’investissement Northleaf Capital Partners, dont le siège social est situé à Toronto.
Ce transfert de responsabilité survient alors que Marc Tellier, qui occupait le poste de président et chef de la direction de Yellow Média depuis octobre 2001, quitte officiellement l’entreprise. En mars dernier, Yellow Média avait indiqué que M. Tellier cesserait d’œuvrer pour l’organisation, mais qu’il resterait en poste au plus tard jusqu’au 15 août afin d’assurer la transition le temps que l’entreprise nomme un successeur.
Or, il appert que Yellow Média n’a pas encore complété le processus de sélection du nouveau chef de la direction.
« Le comité de recrutement du conseil est satisfait des progrès accomplis jusqu’à présent, déclare Robert MacLellan, le président du conseil d’administration de Yellow Média, dans un communiqué. Un certain nombre de bons candidats se sont présentés et nous sommes déterminés à mener à bien un processus de sélection rigoureux qui est toujours en cours. »
L’entreprise Yellow Média a été confrontée à d’importants enjeux financiers au cours des dernières années, alors que le marché traditionnel des annuaires a été marqué par l’essor des moyens numériques de communication et de marketing. Au troisième trimestre de son année financière 2011, l’entreprise a rapporté une perte nette de 2,8 milliards de dollars en raison de l’application d’une charge pour dépréciation du fonds commercial de 2,9 milliards de dollars.
En décembre 2012, Yellow Média est parvenue à s’entendre avec ses créanciers et a pu mettre en œuvre un plan de restructuration.
Au cours des deux dernières années, Yellow Média a vendu plusieurs de ses actifs à d’autres entreprises, dont la plupart sont des organisations québécoises.
