Selon l’Institut de la statistique du Québec, 76 % des ménages québécois étaient informatisés en 2009, contre 81,7 % pour l’ensemble du Canada. Toutefois, le Québec figurait à l’avant avant-dernier rang du palmarès des provinces.
L’Institut de la statistique du Québec a récemment mis à jour ses indicateurs sur l’utilisation des TIC par les ménages afin d’y inclure des données comparatives pour l’année 2009 qui proviennent de l’Enquête sur les dépenses des ménages de Statistique Canada.
Selon un tableau de comparaison de l’informatisation des ménages au Québec et au Canada, le Québec comptait 2,5 millions de ménages informatisés en 2009, ce qui correspondait à un taux d’informatisation de 76 %. Dans l’ensemble du Canada, on retrouvait 10,9 millions de ménages informatisés, ce qui équivalait à 81,7 % de l’ensemble des ménages.
Ainsi, les ménages informatisés au Québec avaient une part de 23,6 % du total des ménages informatisés au Canada, alors que l’écart relatif entre le taux d’informatisation de l’ensemble des ménages québécois et celui des ménages canadiens était de 7,5 %.
En 2008, 74,2 % des ménages québécois étaient informatisés, alors que 79,4 % de l’ensemble des ménages canadiens avaient recours aux TIC. Ainsi, le taux d’informatisation au Québec avait augmenté de 1,8 point de pourcentage ou 97 000 ménages en une année, alors que celui pour l’ensemble du Canada avait progressé de 2,3 % ou 504 000 ménages.
En comparaison avec les données relatives à l’année 2008, la part du Québec dans le total canadien était de 23,8 % et l’écart relatif entre le Québec et le Canada était de 7 %.
Écart amoindri
Malgré le léger repli en une année, on constate à quel point le Québec a comblé l’écart qui le séparait du taux d’informatisation dans l’ensemble du Canada au fil des années. Selon le tableau de l’Institut de la statistique du Québec, en 2005 le Québec avait un taux d’informatisation des ménages de 65,7 %, contre 72 % pour l’ensemble du Canada. L’écart relatif entre le Québec et le Canada était de 9,6 % et le Québec avait une part de 23 % dans le total canadien.
En 2000, le taux d’informatisation des ménages québécois était de 44,8 %, contre 54,9 % pour l’ensemble du Canada. L’écart relatif entre le Québec et le Canada était de 22,5 % et la part du Québec dans le total canadien était de 21,1 %.
En 1992, soit l’année la plus ancienne pour laquelle l’Institut de la statistique du Québec fournit des données, 15,5 % des ménages étaient informatisés, contre 20 % au Canada. L’écart relatif entre le Québec et le Canada était de 29 %, alors que la part du Québec dans le total canadien était de 20,5 %.
En queue de peloton du classement des provinces
D’autre part, un tableau de comparaison du taux d’informatisation des ménages au Québec et dans d’autres provinces démontre que le Québec a perdu des rang au classement au fil des années.
En 2009, le taux d’informatisation des ménages de 76 % plaçait le Québec devant le Nouveau-Brunswick (74,4 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (71,5 %). La Belle Province était devancée par les deux autres provinces de l’Atlantique, soit l’Île-du-Prince-Édouard (79 %) et la Nouvelle-Écosse (79,6 %) , puis par deux provinces des Prairies, soit la Saskatchewan (79,6 %) et le Manitoba (79,9 %).
Les trois provinces qui ont le plus haut taux d’informatisation des ménages sont l’Alberta (86,2 %), la Colombie-Britannique (84,9 %) et l’Ontario (84,5 %).
En 2005, le taux d’informatisation des ménages québécois de 65,7 % plaçait la province au sixième rang des provinces canadienne, devant l’Île-du-Prince-Édouard (65,6 %), mais derrière la Nouvelle-Écosse (66,8 %). L’Alberta et la Colombie-Britannique avaient le plus haut taux d’informatisation des ménages (76,8 %), tandis que Terre-Neuve-et-Labrador avait le plus bas taux (60,8 %).
En 2002, soit la première année pour laquelle l’Institut de la statistique du Québec possède des données comparatives, le Québec occupait le septième rang avec un taux d’informatisation des ménages de 56,7 %. La Colombie-Britannique avait le plus haut taux (72,6 %), alors que Terre-Neuve-et-Labrador avait le plus bas taux (51,5 %).
Jean-François Ferland est rédacteur en chef adjoint au magazine Direction informatique