L’Association québécoise des technologies publie les résultats de l’édition 2011-2012 de l’enquête Baromètre, qui porte sur les ressources humaines, l’innovation, la commercialisation et le revenu.
L’enquête Baromètre AQT de l’Association québécoise des technologies (AQT), qui a été produits à l’aide des données d’un sondage qui a été réalisé par la firme SOM auprès de 634 entreprises, fait état de la répartition des postes au sein des organisations de l’industrie des TIC au Québec. Ainsi, 30 % des employés sont affectés aux activités de recherche et développement, 24 % aux activités de service à la clientèle et de soutien technique, 16 % aux activités de commercialisation et 12 % aux activités d’administration.
D’autre part, 90 % des entreprises qui ont de 4 à 15 employés, 69 % des entreprises qui ont de 16 à 50 employés et 51 % des entreprises qui ont de 51 à 500 employés auraient tous leurs employés au Québec.
Dans la fiche qui est consacrée aux activités de commercialisation, on trouve un graphique qui porte sur les employés d’entreprises québécoises en TIC qui sont localisés à l’étranger. 42 % des employés à l’étranger effectuent des tâches de commercialisation, 29 % des tâches de soutien technique et de service à la clientèle, 13 % des activités de recherche et développement, 2 % des tâches administratives et 14 % d’autres sortes d’activités.
Également, l’enquête de l’AQT révèle que 58 % des entreprises interrogées comptent développer de nouvelles stratégies afin de retenir la main-d’oeuvre au sein de leurs organisations.
Innovation
En matière d’innovation, 86 % des entreprises en TIC qui ont un plan stratégique ont dit qu’elles prévoyaient développer de nouveaux produits et services. Chez les prestataires de services, 71 % envisageaient l’étendue de leur offre.
Pour améliorer la gouvernance, 64 % des entreprises miseraient sur des échanges avec d’autres dirigeants. 38 % auraient recours au mentorat pour leurs dirigeants, 28 % miseraient sur un conseil d’administration, 19 % auraient établi un comité consultatif et 2 % privilégieraient une autre approche. 13 % des entreprises interrogées n’auraient aucun apport externe pour améliorer leur gouvernance.
Commercialisation
La portion de l’enquête de l’AQT qui porte sur les activités de commercialisation révèle des informations d’intérêt sur l’industrie québécoise des TIC. Par exemple, près de la moitié des entreprises ont un cycle de vente qui est inférieur à six mois, mais les activités de démarchage peuvent prendre jusqu’à une année et demie!
Notamment, 82 % des revenus proviennent des activités de vente directes. Parmi les entreprises qui ont participé à l’enquête, 65 % effectuent du démarchage en personne pour leurs activités de mise en marché, 43 % ont recours à un site Web corporatif et 36 % participent à des foires spécialisées. Selon l’enquête, seulement 15 % des entreprises effectuent des activités de mise en marché à l’aide du courriel, 14 % ont recours aux réseaux sociaux, 13 % misent sur le télémarketing et 5 % ont recours aux publications spécialisées.
Le revenu
Selon l’enquête Baromètre AQT, le revenu moyen des entreprises en TIC au Québec serait de 4,7 millions de dollars. 53 % des revenus proviendraient de la prestation de services et 30 % de la vente de logiciels.
Parmi les répondants, 66 % ont affirmé que leurs revenus avaient augmenté d’année en année, tandis que 21 % ont fait état d’une stabilité des revenus et 13 % d’une réduction des revenus. Quant à l’avenir, 81 % des participants ont dit qu’ils s’attendaient à une augmentation des revenus au terme de l’exercice financier en cours, alors que 16 % envisageaient une stabilité des revenus et 3 % une diminution des revenus.
D’autre part, 42 % des revenus des entreprises en TIC au Québec seraient récurrents. 47 de ces revenus récurrents proviendraient de la prestation de services, 24 % d’abonnements, 22 % de tâches d’entretien et 7 % d’autres activités. Selon l’AQT, les revenus récurrents pourraient augmenter au gré de l’adoption des services d’informatique en nuage.
Également, 39 % des participants à l’enquête ont indiqué qu’ils avaient obtenu du financement d’autres façons que par la réalisation de ventes au cours de la dernière année. 52 % auraient obtenu du financement de la part des banques, 28 % auraient bénéficié d’injections d’argent de la part des propriétaires et 14 % auraient obtenu du financement de la part de sociétés de capital de risque.