EMC dévoile une étude sur les perceptions et sur les attitudes des internautes à travers le monde par rapport à leurs approches d’utilisation et de protection de leurs données confidentielles sur Internet.
EMC, une entreprise spécialisée en solutions externes d’opérations de technologies de l’information, précise que son étude a été réalisée auprès de 15 000 personnes dans quinze pays, dont 1 000 au Canada.
Selon Mike Sharun, qui est le directeur national au Canada pour EMC, le plus surprenant résultat sur le Canada est celui selon lequel le pays arrive au quatorzième rang sur quinze au niveau du nombre de répondants qui se sont déclarés favorables à l’échange de données confidentielles pour bénéficier d’avantages fournis par Internet.
« Seulement 17 % des répondants canadiens ont déclaré être prêts à fournir des informations personnelles privées en échange d’une utilisation simplifiée des possibilités offertes par Internet », précise Mike Sharun, qui ajoute que la moyenne mondiale est de 27 %. Selon lui, cette différence « démontre que les Canadiens accordent vraiment de l’importance à la confidentialité ».
De plus, un autre résultat intéressant, toujours selon Mike Sharun, serait celui selon lequel 56 % des répondants canadiens auraient déclaré avoir déjà subi au moins une violation de données dans le passé, que ce soit sur leur téléphone intelligent ou sur leur compte de courriel.
« J’ai pensé que c’était très élevé. Il semble que les gens qui n’ont pas subi de violation de données sont désormais en minorité », affirme Mike Sharun. En comparaison, la proportion de répondants à l’échelle mondiale qui ont déclaré avoir subi une telle violation serait de 54 %.
Cependant, malgré leur réticence à échanger des données privées et leur expérience avec les violations de donnée, les répondants canadiens auraient été seulement 31 % à déclarer changer de façon régulière leurs mots de passe. La proportion mondiale d’internautes qui changent leurs mots de passe de façon régulière serait de 38 %.
Mike Sharun précise que ces constats impliquent des ajustements de la part des entreprises et des fournisseurs technologiques en matière de sécurité des données et de transparence des mesures prises, mais aussi une prise de conscience et une responsabilisation de la part des internautes.