L’Agence des services frontaliers du Canada dit avoir rendu opérationnelle la technologie d’identification par radiofréquence à certains points frontaliers.
L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) affirme que son recours à la technologie d’identification par radiofréquence (IRF) vise à « accélérer le passage à la frontière » et à « assurer la sécurité de la frontière ».
Pour justifier cette décision, l’ASFC soutient que des échanges commerciaux d’une valeur totale d’environ 2,5 milliards de dollars et 400 000 déplacements de voyageurs sont effectués chaque jour par la frontière entre le Canada et les États-Unis.
« Les voies [frontalières] munies de l’IRF ont un lecteur capable de saisir les données des puces IRF de certains documents de voyage, notamment la carte électronique de résident permanent du Canada, le permis de conduire Plus de la Colombie-Britannique, du Manitoba et de l’Ontario, ainsi que la carte des programmes Nexus et Express », précise l’ASFC.
L’AFSC précise que « le lecteur IRF lit la puce IRF lorsque le véhicule s’approche de la guérite », que « les données sur le voyageur sont récupérées dans des bases de données sécurisées » et qu’une « évaluation des risques est effectuée automatiquement », alors que des données « sont affichées sur l’écran de l’agent des services frontaliers ».
La technologie IRF utilise des champs électromagnétiques de radiofréquence sans contact et sans fil pour transférer, lire et afficher à distance des données.
Pour l’instant, l’ASFC mentionne que des points frontaliers parmi « les plus achalandés » en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Ontario ont été munis de cet outil.
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