Irosoft et Lexum s’allient pour développer une technologie basée sur l’intelligence artificielle (IA) qui doit permettre de concilier l’exploitation de mégadonnées et la confidentialité des informations personnelles.
Ces PME montréalaises se spécialisent toutes deux dans l’offre logicielle s’adressant aux services juridiques. Elles mènent des recherches sur les applications possibles de l’apprentissage-machine et des technologies de traitement des langues naturelles à la gestion des renseignements personnels figurant dans les textes non structurés.
Au début du mois, Irosoft a signé un partenariat avec l’Institut de valorisation des données (Ivado), qui est rattaché à l’Université de Montréal.
Irosoft et Lexum prévoient collaborer avec le Département d’informatique et de recherche opérationnelle de l’Université de Montréal de manière à mettre au point des applications de traitement automatisé des informations personnelles dans de grands ensembles documentaires peu structurés.
Un objectif est aussi de permettre le caviardage de renseignements personnels inscrits dans des documents pour protéger l’anonymat des parties, ainsi que d’identifier des informations personnelles au sein de documents non structurés afin d’offrir des filtres de recherche, par exemple.
Les données concernées iraient au-delà des noms de personnes, qu’il s’agisse de dates, d’identifiants administratifs ou financiers, d’appellations professionnelles ou de noms d’établissements scolaires.
Créée en 1995, Irosoft propose des outils ainsi que des services-conseils en gestion de l’information et en transformation numérique pour le secteur juridique. Quant à Lexum, cette entreprise fondée en 1993 se cache derrière la conception et la gestion du site de l’Institut canadien d’information juridique (CanLII), qui regroupe les textes de lois fédérales et provinciales, de règlements et de jurisprudence.
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