Une étude rapporte que les jeunes Québécois seraient plus « dépendants » d’Internet que les autres écoliers au Canada.
Selon un rapport d’étude sur les habitudes de consommation des TI par les écoliers canadiens, qui a été produit par Media Smarts, un centre voué à l’alphabétisation numérique et des médias, la présence des jeunes Canadiens dans les réseaux sociaux atteindrait de nouvelles proportions.
Cette étude, réalisée à partir des habitudes d’utilisation d’Internet de plus de 5 000 écoliers à travers le pays, rapporte que non seulement les jeunes seraient présents de plus en plus hâtivement dans les réseaux sociaux, mais qu’ils y accèderaient en majorité par des appareils mobiles, tels que les lecteurs multimédias, les téléphones intelligents et les tablettes numériques.
Media Smarts rapporte que 80 % des écoliers québécois utiliseraient des appareils mobiles pour naviguer dans Internet, soit plus que dans le reste du Canada où la moyenne se situerait à 67 %. Aussi, les jeunes Québécois seraient plus dépendants d’Internet : près de la moitié des écoliers anglophones du Canada se « déconnecteraient » pour être tranquilles, contre seulement 20 % des jeunes Québécois.
Il n’existerait pas de différence significative entre l’utilisation des téléphones intelligents chez les jeunes garçons ou les jeunes filles. Toutefois, les jeunes garçons auraient plus tendance à utiliser les ordinateurs de bureau plutôt que les appareils mobiles : 27 % des garçons, contre 18 % des filles, utiliseraient leurs propres ordinateurs pour naviguer dans Internet. De plus, 60 % des garçons utiliseraient leur console de jeu, contre seulement 27 % des jeunes filles.
Les écoliers possèderaient en grande majorité un compte dans le réseau social Facebook. Dès la quatrième année du primaire, ils commencent à être présents dans le réseau social. Le rapport indique que, 36 % des jeunes garçons et 30 % des jeunes filles de la quatrième année à la sixième année du primaire possèderaient un compte Facebook.
C’est à partir de la sixième année du primaire que la présence dans les réseaux sociaux progresserait grandement, alors que 67 % des écoliers possèderaient un compte Facebook en secondaire un. Cette proportion atteindrait 95 % en secondaire cinq.