Les sites internet qui sont conformes aux normes du gouvernement du Québec en matière d’accessibilité du web favoriseraient la satisfaction des utilisateurs handicapés sans toutefois la garantir.
Quand la navigation n’est pas assez intuitive ou que l’interface est surchargée d’éléments visuels ainsi que d’informations, les personnes présentant des limitations fonctionnelles auraient du mal à utiliser le site internet.
C’est le principal constat effectué par la Confédération des organismes de personnes handicapées (COPHAN) du Québec à la suite de tests d’utilisabilité effectués dans le cadre d’une évaluation d’accessibilité.
En tout, douze sites internet ont été testés, dont celui d’Emploi Québec, du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, d’Hydro-Québec, de la Ville de Montréal, d’IGA, de Jean Coutu, de Walmart et de La Presse.
La COPHAN estime que rendre accessibles des sites web passe par des tests d’utilisabilité et pas seulement par les rendre conformes aux normes.
L’organisme plaide également pour une implication de personnes représentatives des différents types de limitations (visuelles, motrices ou encore intellectuelles) dans toutes les phases du développement des sites.
Dans ses recommandations au Secrétariat du Conseil du Trésor, l’organisme préconise notamment de considérer l’accessibilité des applications mobiles.
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