Google a confirmé lundi matin qu’elle supprimerait 4 000 emplois chez Motorola Mobility, acquise en mai pour un montant de 12,5 milliards de dollars américains.
Au total, les coupures toucheront 20 % des 20 000 employés de Motorola Mobility.
Dans un document déposé à la Securities and Exchange Commission (SEC), l’organisme de réglementation des valeurs mobilières aux États-Unis, Google dit effectuer ces changements afin que Motorola Mobility retrouve la rentabilité.
Selon Google, Motorola Mobility a déclaré des pertes au cours de 14 des 16 derniers trimestres.
Google ajoute que les deux tiers des suppressions d’emplois seront effectuées à l’extérieur des États-Unis. Cela signifie qu’environ 1 320 personnes perdront leur emploi aux États-Unis prochainement, alors que 2 680 postes seront supprimés à l’extérieur du pays.
De plus, Google prévoit la fermeture du tiers des 90 bureaux de Motorola Mobility à travers le monde.
Motorola mettra aussi fin à la production de nombreux appareils, afin de centrer ses énergies sur les modèles les plus innovants et qui offrent les meilleures marges bénéficiaires.
« Les investisseurs doivent malgré tout s’attendre à ce que les revenus de Motorola Mobility fluctuent grandement au cours des prochains trimestres. Les gestes posés sont toutefois une étape clé pour que Motorola Mobility retrouve une rentabilité durable », a déclaré Google, dans un document signé de la main du vice-président directeur et chef de la direction financière Patrick Pichette.
Motorola a promis de venir en aide aux employés qui seront touchés par cette réorganisation, grâce entre autres à de « généreuses indemnités de cessation d’emploi » et à des services pour les aider à se replacer sur le marché du travail.
Google dit s’attendre à déclarer une charge d’un maximum de 275 millions de dollars américains en lien avec ces mesures. La vaste majorité du montant sera inscrit dans les résultats du troisième trimestre.
D’autres charges pourraient s’ajouter. Google n’a pas voulu préciser leur taille, laissant entendre qu’il pourrait s’agir de montants « significatifs ».