L’amende a été imposée par la Commission européenne pour violation aux règles de concurrence de l’Union européenne.
La Commission affirme que l’entreprise Google, qui appartient à Alphabet, a eu recours à des pratiques « anticoncurrentielles » et « illégales concernant les appareils mobiles Android pour renforcer la position dominante de son propre moteur de recherche ».
Google a acheté en 2005 le développeur initial du système d’exploitation mobile Android.
Selon la Commission européenne, « depuis 2011, Google impose des restrictions illégales aux fabricants d’appareils Android et aux opérateurs de réseaux mobiles, afin de consolider sa position dominante sur le marché de la recherche générale sur internet ».
Google aurait utilisé trois types de restrictions « pour faire en sorte que le trafic sur les appareils Android soit dirigé vers le moteur de recherche de Google », au détriment de la possibilité pour les concurrents du moteur de recherche de Google « de lui livrer concurrence par leurs mérites » :
- Les fabricants devaient préinstaller l’application Google Search et le navigateur Chrome pour pouvoir obtenir une licence pour la boutique d’applications en ligne Play Store.
- Des fabricants d’appareils et opérateurs de réseaux mobiles ont été payés pour préinstaller exclusivement l’application Google Search sur leurs appareils.
- Les fabricants ne pouvaient pas à la fois vendre d’appareils mobiles fonctionnant sur des versions d’Android non approuvées par Google (forks Android) et aussi préinstaller les applications Google sur ces appareils.
Google aurait 90 jours pour mettre fin à ces pratiques. Si elle ne se conforme pas, elle pourrait recevoir d’autres amendes allant jusqu’à 5 % du chiffre d’affaires mondial quotidien moyen de sa société mère Alphabet, ajoute la Commission, par communiqué.
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