Le gouvernement du Québec dit entamer la « consolidation » de 120 centres de traitement informatique (CTI) de l’État québécois dans le cadre d’une opération de « transformation numérique ».
Le cabinet responsable de l’Administration gouvernementale affirme que ce projet vise « l’optimisation du traitement et du stockage » des données des organismes publics de l’État, en particulier grâce à un « regroupement physique » de 120 CTI dispersés à travers le Québec, sur un total de 457, ainsi que grâce au « recours prioritaire » à l’infonuagique publique pour réduire le nombre de CTI et de ressources humaines et matérielles nécessaires.
La consolidation des CTI fait partie des mandats qui avaient été confiés en 2017, sous l’ancien gouvernement, au PDG actuel du Centre de services partagés du Québec, Jacques Caron, qui a succédé à Christian Goulet.
Selon le gouvernement actuel, ce chantier « débutera en 2019 et s’échelonnera sur trois ans », et il permettra d’augmenter « l’efficience » des CTI de l’État, ainsi que de « rehausser le niveau de sécurité des données ».
« La première phase du projet est estimée à un coût maximum de 150 millions de dollars », mais « les économies annuelles récurrentes qu’elle entraînera permettront de récupérer plus que les investissements initiaux », prétend le gouvernement. Une étude serait en cours « pour évaluer les économies qui seront générées par les 337 centres restants ».
Le gouvernement soutient que les CTI « seront centralisés sur deux pôles » et que la première phase, qui regroupera 120 CTI, permettra de « rassembler la main-d’œuvre » et de « concentrer l’expertise grâce à un meilleur partage des compétences », ainsi que de « favoriser des économies » en infrastructures.
Québec ajoute que l’environnement informatique de l’État sera ainsi « plus homogène, donc plus facile à entretenir ».
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