Le commerce en ligne aurait enregistré une forte croissance au Québec l’an dernier selon l’enquête NETendances du CEFRIO. Les Québécois auraient dépensé huit milliards de dollars, soit 22 % de plus qu’en 2014.
« Pour la toute première année, plus d’un adulte sur deux a fait au moins un achat en ligne en 2015. À chaque mois, ce sont le tiers des Québécois qui achètent en ligne », a affirmé, par communiqué, Claire Bourget, directrice principale de la recherche marketing au CEFRIO.
Sans surprise, ce sont les 18-44 ans qui sont les plus friands d’achats sur internet avec près de la moitié d’entre eux qui s’y adonnent sur une base mensuelle. Dans cette catégorie, les 35-44 ans dépensent plus que leurs cadets.
Les Québécois sont également de plus en plus nombreux à consulter le web avant de faire un achat en ligne ou hors ligne. Les trois-quarts d’entre eux s’y informent avant de réaliser un achat, contre 68 % en 2014, et près de 30 % des acheteurs en ligne consultent les réseaux sociaux, contre 16,5 % en 2014. Signe de cet intérêt pour les opinions partagées par d’autres internautes, six adultes sur dix affirment considérer les avis et recommandations sur Internet.
Le webrepérage (ou webrooming en anglais), qui consiste à s’informer en ligne avant de se rendre en boutique, est pratiqué par 65% des Québécois. A l’inverse, 55 % d’entre eux font du furetage en magasin (ou showrooming), c’est-à-dire qu’ils se renseignent hors-ligne avant de commander sur Internet.
Pour magasiner en ligne, la tablette est plus populaire que le téléphone intelligent mais ce dernier domine lorsqu’il s’agit de comparer le prix affiché d’un produit au moment où le mobinaute se trouve dans le point de vente.
Enfin, les Québécois ne sont pas uniquement des acheteurs puisque 30% d’entre eux ont également vendu des produits et des services en ligne en 2015.