Le réseau social Facebook ne serait guère plus « qu’une maladie infectieuse qui finira par disparaitre», selon une étude de deux candidats au doctorat de l’université américaine Princeton.
Cette étude, qui est encore en cours d’évaluation par les pairs, applique des méthodes d’épidémiologie pour comprendre les dynamiques d’utilisation du réseau social.
En utilisant les données publiques de Google et en comparant la progression du nombre d’utilisateurs du réseau social MySpace, John Cannarella et Joshua Spechlere arrivent à la conclusion que Facebook pourrait perdre 80 % de ses 1,1 milliard d’utilisateurs entre 2015 et 2017.
Les chercheurs prévoient aussi que Facebook pourrait voir sa taille maximum être réduite de près de 20 % d’ici décembre 2014.
Selon les chercheurs, l’utilisation répétitive d’une nouveauté vient créer un effet d’immunité contre elle, tout comme le corps humain vient s’adapter aux maladies. Les utilisateurs seront donc responsables de leur propre exil.
« Lorsque les propagateurs d’idées perdent finalement de l’intérêt pour l’idée et ne la manifestent plus, [cela peut] être considéré comme un gain “d’immunité” à l’idée », indiquent les chercheurs.
L’influence mutuelle entre les utilisateurs expliquerait une chute possible du réseau social, tout comme elle l’a fait dans le passé pour sa croissance rapide.
« Il a été démontré que les idées, comme les maladies, se propagent de manière infectieuse entre les gens, avant de mourir, et cela a été décrit avec succès par les modèles épidémiologiques », déclarent les chercheurs.
Certes, cette étude est à prendre avec un grain de sel. Il reste à voir comment l’étude des candidats au doctorat sera évaluée par leurs pairs, et surtout, si cette hypothèse de recherche deviendra réalité…