Travailler chez Facebook n’attire plus autant les candidats, selon des données obtenues par la chaîne d’information CNBC et publiées jeudi dernier.
Entre la fin de l’année 2016 et le début de l’année 2019, le taux d’acceptation d’emplois à temps plein chez Facebook aurait chuté de presque 90 % à près de 50 % du côté des candidats ingénieurs en logiciels retenus.
Lors de l’année universitaire 2017-2018, le taux d’acceptation de postes à temps plein chez Facebook grimpait en moyenne à 85 % parmi les candidats diplômés issus des meilleures universités américaines, comme Stanford. En décembre dernier, ce taux n’atteignait plus qu’entre 35 % et 55 %, en fonction des écoles.
Facebook a réfuté ces données, sans pour autant apporter de corrections. Anthony Harrison, porte-parole de Facebook, a indiqué à CNBC que les effectifs de Facebook avaient augmenté de 36 % entre le premier trimestre de l’année 2018 et le premier trimestre de l’année 2019.
Selon les informations collectées par CNBC, ce moindre intérêt des candidats envers Facebook s’explique par les différents scandales ayant touché Facebook l’an dernier, dont l’affaire Cambridge Analytica, ainsi que par le coût de la vie qui atteint des sommets dans la région de San Francisco.
En décembre dernier, l’entreprise Facebook est passée de la première à la septième place du classement des meilleures entreprises où travailler. Ce classement est effectué chaque année par le site d’emploi Glassdoor.
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