L’entreprise Facebook a riposté à une série d’articles du Wall Street Journal qui ont montré du doigt ses difficultés à gérer les utilisations de sa plateforme à des fins de traite humaine et de désinformation au sujet de la pandémie de COVID-19.
Pour se défendre, Facebook a écrit sur son blogue et déclaré par l’entremise d’un porte-parole avoir dépensé 13 milliards de dollars en sécurité en ligne depuis 2016. L’entreprise soutient mobiliser désormais 40 000 personnes dont le rôle concerne la sécurité en ligne, incluant des prestataires externes de services.
De plus, Facebook affirme que ses employés dont la fonction relève de la sécurité en ligne sont désormais intégrés plus tôt aux équipes et aux processus de développement de produits.
Facebook soutient aussi avoir rejeté 3,5 millions de soumissions de publicités durant la première moitié de 2021, parce que les soumissionnaires ont échoué à fournir certaines informations.
Selon Bloomberg, des prestataires externes de services sont responsables pour l’entreprise Facebook de la modération des contenus qui sont mis en ligne et circulent sur sa plateforme.
Malgré tout, selon les documents obtenus par le Wall Street Journal, qui ont été les objets de fuites, « des chercheurs internes de Facebook ont souvent identifié des problèmes avec du contenu inapproprié ou des comportements d’utilisateurs », mais Facebook a « systématiquement échoué à les circonscrire ».
Par exemple, selon une recherche interne obtenue par le Wall Street Journal, l’entreprise Facebook connaîtrait les dommages émotionnels que le défilement compulsif de contenus sur son application Instagram peut causer aux utilisateurs.